Après l’anglais, le japonais et l’espagnol, c’est au tour du français d’être désormais disponible sur Twitter. Signe que le réseau social cherche à se développer à l’international, mais aussi que les utilisateurs francophones font parti des communautés les plus actives.

Si les anglophones sont encore très largement majoritaires sur Twitter, le service de microblogging commence progressivement à se tourner vers l’international. En effet, le réseau social propose depuis hier une nouvelle langue pour ses utilisateurs, le français. C’est donc la quatrième langue à être localisée, après l’anglais, le japonais et l’espagnol, cette dernière ayant été déployée sur Twitter il y a quelques semaines.

Comme pour Facebook en son temps, Twitter avait annoncé il y a un peu plus d’un mois son intention de faire appel à la communauté plutôt qu’à une équipe de traducteurs professionnels. Pour les responsables de Twitter, c’était l’occasion de faire des économies substantielles, mais en plus d’impliquer davantage les membres dans le développement du réseau social.

« De plus en plus de personnes twittent en dehors des États-Unis » explique le blog officiel. « Nous sommes à présent en mesure d’accueillir les utilisateurs de près de 30 pays francophones« . Pour modifier la langue de l’interface, c’est très simple : il suffit de se rendre dans les paramètres (Settings) du site et de sélectionner la langue souhaitée. »Grâce à la participation des traducteurs« , Twitter est en passe de devenir ‘une plate-forme de communication véritablement mondiale » indique le site web.

Depuis quelques mois, Twitter a connu une certaine accélération en France. En effet, de plus en plus de journalistes et de personnalités politiques se sont laissés convaincre par ce site permettant d’envoyer des messages limités à 140 caractères. Citons ainsi Lionel Tardy, Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan, Benoit Hamon ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet. Récemment, Twitter fut même au coeur d’une mini-polémique linguistique au Sénat entre le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, et le sénateur socialiste Martial Bourquin, lors des débats sur le projet de loi sur la poste.

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