Selon nos confrères du Journal du Net, il y aurait près de 35 000 appartements parisiens mis à la disposition des touristes venus du monde entier pour visiter la capitale, représentant ainsi près de 2,6 % du parc locatif. Airbnb agace, parfois pour les mêmes raisons qu’Uber, et se pose comme une alternative au acteurs traditionnels de l’hôtellerie et se présente également comme une manne financière non négligeable pour les loueurs vivant dans des villes où le marché de l’immobilier est tendu et hors de prix.
Des revenus lucratifs
Ce n’est un secret pour personne, Paris est une ville qui a toujours eu la réputation d’être excessive concernant ses loyers. Et pour ne pas arranger les choses, la location saisonnière, facilitée par Airbnb, peut s’avérer être une source de revenus supplémentaires pour les propriétaires. Selon les calculs du JDN, il serait 2,6 fois plus lucratif de louer son appartement via Airbnb plutôt qu’en location traditionnelle.
Sans surprise, les quartiers touristiques sont les plus lucratifs. Pour exemple, une location traditionnelle près de Notre-Dame rapporterait 352 euros par an au mètre carré contre 1 216 euros par an en passant par Airbnb. De plus, il suffirait au propriétaire de louer son bien seulement neuf nuits pour générer un mois entier de loyer.
La question sous locative
Même si rien n’interdit aux propriétaires de préférer la location saisonnière via la plateforme Airbnb à la location dite traditionnelle, tant que ces derniers respectent la réglementation en vigueur concernant la location saisonnière, la Mairie de Paris a tout de même décidé de prendre le sujet à bras le corps en perquisitionnant des logements suspectés d’être loués de manière illégale, afin de dissuader le propriétaires s’adonnant à la location saisonnière illégale.
Pour ce qui est de la sous location, dans l’état actuel des choses, il n’est pas interdit au locataire de sous louer son logement à condition que le propriétaire ait été prévenu et ait donné son accord au préalable. En janvier dernier, dans le cadre de la loi numérique, des élus socialistes avaient proposé un amendement visant à interdire, purement et simplement, toute sous-location via Airbnb ou d’autres plateformes. Cet amendement n’a pas été soutenu.
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