Si elle est avant tout connue pour ses microprocesseurs, l’entreprise Intel manifeste aussi de l’intérêt pour des secteurs assez éloignés de son cœur de métier. Le géant de l’électronique grand public s’est ainsi fait remarquer dans le domaine de la réalité virtuelle, de la réalité augmentée et des drones de loisir.
L’attention que porte le fondeur américain pour les aérodynes de divertissement s’est accrue depuis 2014, en témoigne les investissements qui ont été réalisés au cours de cette période : Intel a participé à une levée de fonds de 10 millions de dollars dans PrecisionHawk, a investi dans Airwave et a tissé un partenariat avec Yuneec avec à la clé une enveloppe de 60 millions de dollars.
C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la décision de l’administration civile de l’aviation aux États-Unis (FAA), qui vient de choisir Brian Krzanich, le directeur général d’Intel, pour présider un comité consultatif consacré aux drones qui aura pour rôle de proposer des « stratégies d’intégration » afin que ces nouveaux appareils puissent évoluer sans risque dans le ciel américain.
« Les commentaires des parties prenantes sont essentielles à notre capacité à atteindre l’équilibre parfait entre intégration et sécurité », a fait savoir l’administrateur de la FAA, Michael Huerta, pour expliquer le choix de Krzanich à ce poste. « Nous savons que nos consignes et notre règlementation générale dans ce segment de l’aviation seront mieux suivies si nous avons le soutien d’une forte coalition diversifiée ».
Aux États-Unis, le succès des drones auprès du grand public a conduit la FAA à exiger de la population de se faire connaître auprès des autorités pour pouvoir opérer leur appareil en toute légalité, via une sorte « d’immatriculation ». En début d’année, ce sont pas moins de 181 000 individus qui ont accepté de s’inscrire sur un registre dédié.
Comment favoriser le secteur des drones tout en préservant la sécurité des piétons ?
Le comité consultatif aura notamment à se pencher sur l’enjeu des drones de livraison, un domaine dans lequel des firmes comme Google et Amazon ont montré un intérêt saillant. En effet, comment faire évoluer ces engins dans les zones habitées pour apporter un colis sans pour autant mettre en danger les piétons ? À une hauteur de quelques dizaines de mètres, la chute d’un drone peut s’avérer mortelle.
D’autres problématiques attendent le comité consultatif, comme l’interdiction de vol dans certaines zones réglementées — comme les aéroports, les installations militaires ou bien les lieux de pouvoir. Dans ce domaine, des travaux sont en cours. Du côté de la Nasa par exemple, un contrôle aérien automatisé est en train d’être d’expérimentée afin de suivre en permanence la trajectoire des drones.
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