Les principales agglomérations françaises devraient commencer à accéder au réseau de très haut débit mobile d’ici deux ans. C’est ce qu’a indiqué le directeur général d’Orange, Stéphane Richard, lors de la conférence LeWeb’10 qui se déroule actuellement en France. À partir de 2013, des villes comme Paris, Lyon, Marseille ou Lille seront progressivement couvertes par la 4G.
« Il faudra entre 18 mois et deux ans pour déployer l’équipement LTE (Long Term Evolution). Début 2013, nous en aurons dans des endroits spécifiques, comme de grandes villes » a déclaré Stéphane Richard, dans des propos retranscrits par l’AFP. La fréquence LTE « est le premier pas pour le déploiement de la 4G« , un secteur dans lequel Orange entend prendre toute sa place.
Mais avant d’en arriver là, l’opérateur historique devra récupérer une licence 4G à travers l’appel d’offres organisé par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Sauf coup de théâtre incroyable, Orange devrait décrocher sans problème le précieux sésame, tout comme ses deux concurrents, SFR et Bouygues Télécom.
Selon le calendrier de l’Arcep, les licences 4G doivent être distribuées avant l’été prochain. Ce dossier est suivi de près par le ministre en charge de l’économie numérique, Éric Besson. Dimanche, il a évoqué un taux de couverture de 99 % par au moins deux opérateurs d’ici quinze ans. Trois objectifs seront surveillés de près par les services du ministère : la concurrence, l’aménagement du territoire et la valorisation du patrimoine de l’État.
Soulignant que les fréquences de la bande des 800 MHz « sont précieuses, rares et donc chères« , le ministre souhaite que le processus d’attribution des licences 4G prenne en compte l’aide apportée aux opérateurs de réseau mobile virtuel (MVNO), qui ne disposent pas de leur propre infrastructure téléphonique.
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