Après des années de tergiversations qui ont aidé à faire pourrir une situation déjà déplorée de longue date, la Commission européenne semble enfin bien décidée à ne rien laisser passer contre Google et ses politiques anticoncurrentielles. Alors que les autorités de Bruxelles sont déjà sur le point d’annoncer une amende record qui pourrait atteindre les 3 milliards d’euros, et qu’une deuxième procédure a été ouverte au sujet d’Android, une troisième instruction formelle semble se préparer.
L’agence Reuters indique en effet que selon trois sources proches du dossier, la Commission européenne aurait commencé à se pencher sérieusement sur les conditions contractuelles imposées sur ses services de publicité en ligne Google Adsense et Google Adwords, qui forment la première régie publicitaire en ligne. Ces plateformes sont aujourd’hui d’une popularité telle qu’il est très difficile pour un éditeur ou pour un annonceur de les éviter lorsqu’il souhaite vendre ou acheter des espaces publicitaires sur Internet.
Elle aurait ainsi envoyé un questionnaire à des concurrents ou clients de Google, pour connaître davantage les pratiques commerciales de la firme de Mountain View, suspectée d’abuser de sa position dominante sur le marché de la publicité en ligne pour imposer des conditions qui seraient autrement inacceptables. Il serait notamment question de clauses d’exclusivité, ou de restrictions sur ce que les annonceurs ont le droit ou non de vendre à travers le réseau.
Avec cette procédure, la Commission européenne s’attaquerait au cœur et aux poumons de Google. Les revenus publicitaires représentent 90 % du chiffre d’affaires de la firme, qui a gagné 75 milliards de dollars l’an dernier.
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