En matière de réseaux sociaux, Google a surtout connu de retentissants échecs. Orkut n’a véritablement pris qu’au Brésil et en Inde, Wave est pratiquement tombé dans l’oubli tandis que Buzz a été une importante source d’ennuis pour le géant du web. Malgré le manque d’entrain des internautes pour ces services, Google reste convaincu qu’il a un rôle à jouer dans le web social.
C’est ainsi qu’est né Google +1. Contrairement aux précédentes tentatives, ce service veut ajouter une touche de social dans la recherche sur Internet. Concrètement, il permet aux internautes disposant d’un profil Google de voter pour les sites qu’ils ont jugé intéressants, pertinents ou pratiques. L’objectif étant de faire ressortir les meilleurs résultats, selon vos contacts, lors d’une recherche.
La petite icône +1 (activable ici en expérimental) sera affichée à côté de chaque résultat d’une requête web. Lorsqu’un internaute trouvera un lien qu’il souhaitera mettre en évidence, il lui suffira de cliquer sur l’icône. Les contacts de l’internaute – qui devront eux aussi avoir un profil Google – pourront alors profiter de ses prospectives. Le système fonctionnera en vase clos. Pas question de recevoir les recommandations d’inconnus.
Google +1 se veut en quelque sorte le complément « humain » de son algorithme de recherche. Si celui-ci est commun à tous les utilisateurs, Google +1 informe chaque utilisateur en fonction de son cercle de contacts. Bien entendu, pour que le système prenne il faut non seulement utiliser Google – ce qui n’est pas le cas de tout le monde -, disposer de son propre profil (comme un compte Gmail) et avoir des amis.
Cette fonctionnalité, en cours de déploiement, n’est évidemment pas sans rappeler le fameux bouton « J’aime » sur Facebook. Celui-ci est une sorte d’indicateur de la popularité des statuts, liens et contenus publiés par les membres du réseau social. Si Google se défend de suivre Facebook, difficile de ne pas dresser un parallèle entre les deux systèmes. Le « J’aime » de Facebook ne s’inscrit cependant pas dans une logique de recherche sociale, à la différence de +1.
Pour baptiser son service, Google s’est inspiré du langage propre au web où le +1 (« plussoyer ») signifie que le commentateur est d’accord avec la remarque précédente ou le message qui a été cité. Néanmoins, tout comme Facebook avec le refus d’installer un bouton « Je n’aime pas », Google ne compte pas introduire pour le moment un bouton négatif -1.
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