Les services fédéraux russes en charge de la lutte anti-trust ont fixé une amende d’environ 6 millions d’euros contre Google pour abus de position dominante dans le secteur des smartphones avec Android.

Un peu plus de 6 millions d’euros. Tel est le montant de l’amende qui a été fixé par le service fédéral anti-monopole russe (FAS) à l’encontre de Google dans le cadre d’une enquête visant Android. Le système d’exploitation de la firme de Mountain View est en effet suspecté d’abus de position dominante dans le secteur des smartphones, ce qui lui permettrait de faire pression pour imposer ses services.

La somme réclamée par l’administration moscovite ne devrait pas effrayer le géant du web. Sa maison-mère, Alphabet, a connu un deuxième trimestre très satisfaisant, avec 21,5 milliards de dollars de revenus. C’est dérisoire à l’échelle du moteur de recherche, même s’il se garde bien de toute provocation. Cité par l’AFP, le groupe a promis de continuer « à discuter avec toutes les parties concernées ».

Russie-1900

Entretemps, le groupe va surtout envisager les leviers qui sont à sa disposition pour limiter la casse. L’entreprise est en effet fermement opposée — quelle surprise — à la lecture qu’ont les autorités et Yandex, le portail russe à l’origine des accusations. Nul doute que si elle en a l’opportunité, la firme de Mountain View contestera le verdict rendu par le service fédéral, qui aurait pu être bien plus sévère.

Elle est en effet en mesure de décider un montant d’amende pouvant atteindre jusqu’à 15 % du chiffre d’affaires réalisé par la firme dans le secteur incriminé.

La Russie n’est pas le seul pays dans lequel Google rencontre des ennuis judiciaires à cause d’Android. En Europe, la Commission a lancé en avril une procédure contre le géant du web, qui est là aussi suspecté de se servir de sa plateforme mobile pour consolider sa position dominante dans plusieurs domaines, dont celui de la recherche en ligne et de certains services.

Source : Numerama

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