Trois mois après son lancement, Google+ continue d’accueillir de nouveaux inscrits. Or, plusieurs mesures effectuées depuis le mois de juillet montrent un certain décrochage. Les membres participent moins souvent et les publications se raréfient. Google+ traverse-t-il une mauvaise passe ?

Qui se soucie encore de Google+ ? Alors que le réseau social vient enfin d’ouvrir ses portes à tous les internautes, autorisant chacun à s’inscrire sans invitation, la question peut sembler brutale. Pourtant, elle est le reflet d’une situation qui doit inquiéter en plus haut lieu du côté de Mountain View. En effet, si Google+ attire toujours les internautes, le site communautaire fait face à un autre souci : la participation en chute libre des inscrits.

Lancé en grande pompe à la fin du mois de juin, Google+ a pour ambition d’être la plate-forme sociale au coeur de l’écosystème Google, en s’appuyant sur la galaxie de services en ligne développés ou achetés par la firme de Mountain View. Google+ devait par la même occasion faire oublier les échecs précédents (Buzz et Wave) et être enfin un concurrent crédible de Facebook.

Or, après avoir connu un démarrage fulgurant, porté par l’agitation médiatique, Google+ semble avoir été quelque peu oublié par les internautes. Si le site communautaire attire toujours de nouveaux inscrits, plus de 43 millions à l’heure actuelle d’après les mesures rapportées par The Next Web, le volume des publications connaîtrait une forte baisse. Google+ serait-il délaissé par ses membres ?

C’est Techcrunch qui le premier a remarqué cette chute conséquente. Selon les données collectées, le nombre moyen de messages publics sur Google+ par jour est passé de 0,68 entre le 19 juillet et le 19 août 2011 à 0,40 entre le 19 août et le 14 septembre 2011. Une baisse perceptible, même s’il faut préciser que ce calcul ne prend pas en compte les messages privés postés sur Google+.

Signe encore plus net de la désaffection des internautes, même Larry Page n’a plus posté un seul message public sur son profil depuis plus d’un mois. Or, le directeur général de Google est, de par son statut, un baromètre naturel de l’engouement autour du site communautaire. Si même le PDG de la firme américaine ne met plus à jour son profil public, cela n’est guère encourageant pour la suite des évènements.

L’enthousiasme des premiers jours a-t-il laissé sa place à la lassitude ? L’attraction de Facebook est-elle trop forte pour permettre aux internautes de vraiment migrer sur un autre réseau social ? Si c’est le cas, Diaspora a du souci à se faire. Car si Google lui-même ne parvient pas à maintenir un certain niveau d’activité sur son site communautaire, comment un projet doté de capacités moindres le pourrait-il ?

Reste que Google+ est encore un réseau social jeune. Lancé voilà il y a trois mois, il est encore un peu tôt pour sceller définitivement son sort. Google fera sans doute de son mieux pour toujours pousser les internautes à s’inscrire et à participer, d’autant qu’il s’agit là de son meilleur essai dans le réseautage social. On n’imagine pas Google prêt à encaisser un troisième échec, après avoir « merdé » deux fois.

Et vous, si vous êtes inscrit sur Google+, partagez-vous ce constat ? L’avez-vous remarqué chez vos contacts ? Ou êtes-vous particulièrement actif sur cette plate-forme ?

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.