La ministre de la culture, en déplacement à la Paris Games Week, annonce une aide à l’écriture pour le jeu vidéo. Elle souhaite également obtenir de Bruxelles le feu vert pour rehausser le plafond des subventions qui sont versées à l’industrie.

Le jeu vidéo ne laisse pas insensible le ministère de la culture. Alors que s’est ouvert la Paris Games Week au parc des expositions de la porte de Versailles, la ministre, qui était en déplacement le mercredi 26 octobre sur le salon a annoncé la création à venir d’une « aide à l’écriture destinée aux jeunes créateurs de jeux vidéo »

L’aide sera plutôt modeste. Il est question d’une enveloppe de 100 000 euros, selon Le Monde. Ce n’est pas la Rue de Valois qui aura la charge de répartir son montant mais la commission du fonds d’aide au jeu vidéo, qui dépend du centre national du cinéma et de l’image animée et qui est présidée par la chanteuse Juliette.

Le fonds d’aide, qui a été mis en place il y a 8 ans, sert à soutenir via des subventions la phase de production de certains projets en développement qu’ont les studios, mais il peut aussi intervenir encore plus en amont, au stade de la préproduction quand les jeux sont encore dans un état de prototype non commercialisable.

À travers l’aide proposée par Audrey Azoulay, l’intention du ministère de la culture est d’agir encore plus tôt dans le processus de création, quand les premières fondations d’un projet sont à peine jetées. Bref, c’est toute la partie qui se passe avant la production et la préproduction qui est concernée.

La ministre de la culture a poursuivi sa visite dans le plus grand salon français du jeu en annonçant sa volonté d’entreprendre les démarches adéquates avec la Commission européenne en vue de pouvoir augmenter le niveau des aides que peut fournir le gouvernement pour aider à la production de jeux vidéo.

Les aides actuelles qui peuvent être débloquées sont modestes. Il n’est pas possible de verser plus de 200 000 par entreprise du secteur vidéoludique sur 3 ans, rappelle Le Figaro. Pour une industrie qui pèse des milliards de dollars et où les coûts de production d’un seul titre peuvent dépasser le million d’euros, c’est peu.

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