La première est en train d’être construite au Nevada, dans l’ouest des États-Unis. La deuxième devrait sortir de terre quelque part en Europe dans les années à venir. C’est le message qu’a fait passer Elon Musk au cours du mois de novembre concernant ses « giga-usines », les fameuses « gigafactories », lors d’une conférence de presse que le site Electrek a rapportée.
Le choix du Vieux Continent pour accueillir la prochaine usine de Tesla traduit l’intérêt de la clientèle européenne pour les véhicules électriques, notamment en France. Cet automne, la ministre de l’environnement et de l’énergie, Ségolène Royal, relevait que le nombre de véhicules électriques a triplé depuis 2014, pour atteindre 22 227 en 2015. En comparaison des statistiques de 2010, à peine 980, c’est le jour et la nuit.
Dans d’autres pays européens, la tendance est à la voiture électrique ou, en tout cas, au véhicule très peu polluant. À des stades différents, on a ainsi constaté que des pays tels l’Allemagne, la Norvège ou le Royaume-Uni s’engagent dans cette direction. Il y a donc des parts de marché à prendre et Tesla compte bien en rafler un certain nombre face aux constructeurs traditionnels.
Ces usines de Tesla vont servir à fabriquer les batteries lithium-ion qui équipent les modèles de voiture que commercialise la société américaine mais aussi les véhicules eux-mêmes, y compris le moteur électrique. Bref, la gigafactory a une réelle approche tout-en-un. Et les plans européens de Musk ne sont qu’un début : il a confié qu’il pourrait à terme y en avoir deux, voire trois usines de ce type en Europe.
Outre l’Europe, Tesla pourrait aussi bâtir une usine de ce type au Japon.
Déjà en fonctionnement, la première Gigafactory doit être pleinement opérationnelle en 2017. Elle permettra à la compagnie d’augmenter très nettement ses capacités de production. Cet été, le groupe indiquait vouloir atteindre dans les années à venir une capacité de production lui permettant de mettre sur le marché jusqu’à 500 000 voitures par an. Les nouvelles « giga-usines » vont l’y aider.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !