Le secteur de la téléphonie mobile se souviendra longtemps du mois de janvier 2012. En l’espace de quelques jours, la quasi-totalité des opérateurs ont revu leur grille tarifaire à la baisse, sabrant parfois le prix de certains forfaits par deux. Rien d’étonnant en vérité. Avec l’arrivée de Free Mobile, la concurrence n’avait pas le choix. Il fallait s’aligner sur les deux offres du nouveau venu pour ne pas se laisser distancer.
Le quatrième détenteur d’une licence 3G n’a visiblement pas l’intention de se reposer sur ses lauriers. Capital a ausculté la brochure tarifaire du groupe et a découvert avec surprise que des réajustements ont été apportés, notamment au niveau du coût des données en itinérance (roaming data). Dans la plupart des cas, Free a diminué ses tarifs pour atténuer les critiques des opérateurs adverses.
Plusieurs exemples sont ainsi livrés. L’itinérance des données au Royaume-Uni coûte désormais six fois moins cher : 5 euros par mégaoctet (Mo) au lieu de 32 euros (soit 0,005 euro le kilooctet (Ko) contre 0,032 euro auparavant). Des baisses sont également observées pour le Qatar (0,013 euro le Ko contre 0,032 auparavant) et Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’offre tout illimité à 19,99 euros intègre désormais les appels téléphoniques émis depuis la France vers la Slovaquie. Auparavant, ces communications étaient facturées 8 centimes d’euros la minute. En revanche, le forfait économique à 2 euros / mois ne profite pas de cet avantage. Des réductions sont également constatées au niveau des appels vers les mobiles satellitaires utilisés en Suisse et en Tunisie.
Est-ce à dire que Free Mobile n’a procédé qu’à des baisses ? Non. Capital souligne que quelques hausses sont survenues, à l’image du prix des SMS envoyés depuis la Corée du Sud avec un terminal. Celui-ci a doublé, passant de 24 à 48 centimes d’euro. Si la hausse est objectivement limitée, il s’agit d’un réajustement que ne manqueront pas d’exploiter les opérateurs concurrents.
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