Crytek ne va pas beaucoup mieux. En difficulté financière depuis plusieurs mois, le studio, célèbre pour avoir créé les franchises Far Cry et Crysis, amorce une grosse restructuration, qu’il estime indispensable pour continuer à exister.
Plus concrètement, ce ne sont pas moins de cinq antennes, sur sept, qui vont fermer. Crytek continuera donc ses activités à son siège situé à Francfort (Allemagne), ainsi qu’à Kiev (Ukraine), sa deuxième plus grosse structure. Les employés qui travaillent à Istanbul (Turquie), Budapest (Hongrie), Sofia (Bulgarie), Séoul (Corée du Sud) et Shanghai (Chine) sont les victimes de cette mauvaise nouvelle et passeront des fêtes de fin d’année bien ternes. D’après les chiffres du site officiel, 171 personnes seraient potentiellement sur le carreau. Ils devraient obtenir une aide pour retrouver un travail plus vite.
Focus sur le CryEngine et les jeux
Avni Yerli, co-fondateur et patron de Crytek, nous sort la déclaration de circonstance, « Vivre une telle transition n’est jamais facile, et nous aimerions remercier chaque membre de l’équipe — passé ou présent — pour son travail et son implication chez Crytek. » Il justifie ensuite cette restructuration comme une « étape essentielle pour que Crytek soit un business rentable et en bonne santé ». Il souhaite que le studio devienne « plus souple, viable et attractif », s’appuyant sur les classiques piliers : développeurs de classe mondiale, technologie dernier cri et développement innovant. Le baratin habituel en somme.
Malgré le gros amincissement de l’effectif, Crytek conservera le même cap en continuant de vendre le CryEngine, son moteur graphique concurrent de l’Unreal Engine, et de développer des jeux vidéo reposant sur des licences fortes. Vu les exemples récents, il devrait peut-être arrêter d’essayer…
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