Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, descendra de son Olympe numérique pour aller témoigner demain au cours d’un procès à Dallas. En effet, les enjeux de cette affaire sont assez importants, si l’on considère que l’accusateur, ZeniMax (la société mère de Bethesda et de Id Software), demande 2 milliards de dollars de contrepartie financière à Oculus et à Facebook.
Les raisons de tout cela sont liées à une personne clé, qui a quitté ZeniMax en 2013 pour rejoindre l’équipe d’Oculus : John Carmack, l’une des figures clés de Doom et de Quake. Selon l’accusateur, ce dernier aurait volé des projets concernant la VR et d’autres produits vidéoludiques avant de changer d’entreprise. Mais ce qui aggrave la situation c’est que Facebook aurait été au courant de ces faits, avant d’acheter Oculus en 2014 pour 2 milliards de dollars, d’après ZeniMax.
Ainsi, la contrepartie financière demandée par ZeniMax a, en même temps, une valeur symbolique et économique.
La contrepartie financière demandée par ZeniMax a une valeur symbolique et économique
Un porte-parole d’Oculus a affirmé : « Oculus et ses fondateurs ont investi beaucoup de temps et d’argent dans la VR car nous croyons qu’elle peut transformer la manière dont les personnes peuvent interagir et communiquer. Nous sommes déçus qu’une autre entreprise lance une action en justice inutile pour essayer d’obtenir le mérite d’une technologie pour laquelle elle n’avait pas de vision, de compétence et de patience pour la réaliser. »
Le procès a débuté le 9 janvier dernier et le premier a témoigné a été celui John Carmack le 10 janvier. D’autres témoignages seront déposés par d’autres employés d’Oculus, notamment celui de son fondateur Palmer Luckey, qui a été impliqué en septembre dernier dans une affaire concernant le financement d’un groupe politique d’internautes (Nimble America) qui réalisait et diffusait sur internet des mèmes anti-Clinton.
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