Tout comme Google, Twitter est de de plus en plus sollicité par les ayants droit, les membres de l’ordre judiciaire et les autorités gouvernementales pour retirer des contenus illicites ou fournir des renseignements sur certains utilisateurs. Face à une demande en constante progression le réseau social a décidé de marcher dans les pas du géant de la recherche en ligne en faisant aussi preuve de transparence.
« Nous avons reçu plus de requêtes gouvernementales au cours des six premiers mois de 2012 […] que lors de toute l’année 2011« , explique Twitter. Et c’est la propriété intellectuelle qui génère le plus de réclamations. Entre le 1er janvier et le 30 juin, 5275 messages pointant vers des contenus piratés ont été retirés. Dans 599 autres cas, seul le média a été retiré. Au total, 5874 comptes ont été touchés.
Si Twitter ne précise pas dans son rapport les raisons de ces suppressions, il est possible de consulter le site Chilling Effects pour les connaître. Le site regroupe en effet l’auteur, la date et le motif du signalement. Une copie de la requête adressée au nom du Digital Millennium Copyright Act (DMCA) est également consultable sur le site.
Twitter ne détaille pas l’origine géographique de ces demandes. Impossible dès lors de savoir si les ayants droit français parcourent le réseau social à la recherche du moindre lien menant vers du contenu illicite. Par contre, Twitter se montre plus bavard lorsqu’il s’agit tweets supprimés ou de demandes d’identification. Et la France est loin d’être le pays le plus actif en la matière.
Sur les 849 demandes d’identification, la majorité (679) provient des États-Unis. Le Japon arrive en seconde position, avec 98 requêtes, loin devant le Canada et le Royaume-Uni (11). Dix-neuf autres pays dont la France sont également cités, mais sans dépasser plus de 10 requêtes. 63 % des demandes sont néanmoins satisfaites (essentiellement aux États-Unis (75 %) et aux Pays-Bas (50 %).
Concernant la suppression de messages, les demandes sont nettement plus rares. Cinq pays ont fait une demande en ce sens : la France, la Grèce, le Pakistan, la Turquie et le Royaume-Uni. Les requêtes proviennent de l’ordre judiciaire ou du bras armé de l’exécutif (agences gouvernementales, police…). Mais sur les 18 comptes concernés, aucun contenu n’a été supprimé.
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