Avec 6,6 milliards de dollars récoltés (6,2 milliards d’euros), Activision Blizzard a enregistré le meilleur chiffre d’affaires de son histoire durant l’année 2016. Mais le géant américain se sépare tout de même de 5 % de ses effectifs, rapportent nos confrères de Kotaku. L’éditeur va procéder à des licenciements au sein de ses studios Infinity Ward et Beenox, ainsi que dans ses propres bureaux. Un paradoxe entre la réalité économique et le monde professionnel qui a de quoi effrayer. Car Activision Blizzard peut se prévaloir d’un bénéfice net de 966 millions de dollars en 2016 (907 millions d’euros), contre 892 un an plus tôt (838 millions d’euros).
Obligé de lâcher du lest
Infinity Ward, qui serait délesté de 20 personnes, paie sans aucun doute la mauvaise presse de Call of Duty: Infinite Warfare, vivement critiqué et qui a fait du tort à la franchise star d’Activision. Eric Hirshberg, le CEO, n’avait d’ailleurs pas caché le côté déceptif du FPS chargé de rivaliser avec un Battlefield 1 ayant reçu beaucoup de suffrages grâce à son retour à la Première Guerre Mondiale. Et, après tout, ce n’est pas un hasard si le Call of Duty 2017, développé par Sledgehammer Games (Call of Duty: Advanced Warfare), promet un retour aux sources. Concernant Beenox, Gamasutra annonce la fermeture de la cellule assurance qualité.
« Activision réajuste ses ressources pour soutenir son catalogue futur et s’adapter à l’accélération de la transition vers le digital, ce qui inclut des opportunités pour les DLC. » note la firme, décidée à booster le canal de ventes numériques. Dans les mois à venir, elle ne pourra compter que sur Call of Duty et Destiny 2 (pas de Skylanders). Pendant ce temps-là, la branche Blizzard va très, très bien.
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