Selon une étude de l'OCDE, moins de 1 % des connexions à Internet en France sont réalisées par fibre optique. La moyenne des pays de l'Organisation se situe à 14 %.

Au moins de juillet dernier, l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) avait publié un rapport qui montrait qu'en matière de haut-débit, la France était tout juste au pied du podium mondial, avec 35,9 % d'abonnés à internet en haut-débit, derrière la Suisse (39,9 %), les Pays-Bas (39,1 %), et le Danemark (37,1 %). Mais le haut-débit français est-il de qualité ?

Il est permis d'en douter au regard d'une nouvelle publication, beaucoup plus inquiétante pour l'avenir. Elle montre en effet que la France est largement en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE, concernant le taux de pénétration de la fibre optique. Sur 30 pays audités en décembre 2011, la France n'apparaît qu'au 22ème rang des pays les mieux équipés en fibre, avec un taux de pénétration de 88 connexions pour 1 000 habitants (0,88 %), extrêmement loin derrière les  63 % du Japon ou les 58 % de la Corée du Sud.

En Europe, la Slovaquie et la Suède font office de meilleur élève avec 30 % d'accès à internet par FFTH ou FTTB, devant l'Estonie (27 %), la Norvège (18 %), ou encore la Slovénie (16 %). Seuls le Luxembourg, l'Allemagne (0,59 %), l'Irlande, l'Autriche, la Grèce et la Belgique font moins bien que la France au sein de l'Union Européenne. 

La moyenne des pays de l'OCDE se situe à 14 % de taux de pénétration du haut-débit par fibre optique, soit plus de 13 points au dessus de la France. Et ce n'est pas l'attitude des opérateurs français qui devrait inverser la donner. Quant au nouveau gouvernement, il a changé d'axe prioritaire en demandant que l'accent soit placé sur la délivrance du haut débit pour tous d'ici 2017, plutôt que sur la montée en débit dans les zones déjà desservies. Un objectif qui n'est pas incompatible, mais qui présente l'avantage à court terme d'être moins onéreux. 

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