Vous travaillez dans la tech et vous rêvez de vivre en Nouvelle-Zélande ? Il ne vous reste plus qu’à postuler à l’initiative lancée par la municipalité de Wellington, capitale de ce pays de 4,6 millions d’habitants : elle offre un séjour gratuit aux 100 candidats retenus pour passer des entretiens d’embauche dans des startups locales. L’objectif ? Donner un coup de pouce aux effectifs du secteur tech. Si la capitale enregistre une croissance annuelle de 14 % dans ce secteur depuis 5 ans, les startups peinent à suivre cette progression en matière de recrutement.
Par conséquent, la municipalité et les entreprises concernées sont prêtes à payer aux candidats sélectionnés un voyage de quatre jours, du 8 au 11 mai 2017, au cours duquel ils doivent rencontrer des leaders locaux de la tech et réaliser au moins 3 entretiens d’embauche, sans avoir la moindre obligation d’accepter les offres qui leur sont proposées.
Pour postuler, les candidats doivent indiquer leur domaine de compétence et remplir leur profil sur le site dédié avant la date limite du 20 mars. Ces fiches sont ensuite étudiées par les recruteurs, qui sélectionnent 100 candidats parmi tous les postulants, sachant que 12 000 personnes ont déjà tenté leur chance. Près d’un tiers d’entre elles sont originaires des États-Unis mais, selon les organisateurs, les demandes commencent à se diversifier et proviennent aujourd’hui des quatre coins du globe.
Après les « visas tech », les séjours gratuits
Ce projet financé à hauteur de 588 000 dollars remporte un succès inattendu, pour la plus grande joie de David Jones, l’un des organisateurs de l’initiative : « C’est la première fois qu’une ville utilise cette méthode de recrutement. Nous avons été très surpris de voir un tel niveau d’intérêt. »
Si ce séjour gratuit est une première, plusieurs pays multiplient ces dernières années les initiatives pour attirer les startups ou les meilleures recrues du monde de la tech : l’Estonie a ainsi créé un statut d’ « e-résident » tandis que la France et la Lituanie viennent de lancer un visa spécial.
Autant d’opportunités qui prennent une résonance particulière maintenant que le visa H-1B, très utilisé par des géants comme Facebook, Apple ou Google aux États-Unis, est potentiellement menacé par l’administration de Donald Trump.
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