Facebook a officialisé ce qui paraissait comme de plus en plus inéluctable depuis le rachat de l’entreprise Oculus VR pour 2 milliards de dollars. Palmer Luckey vit aujourd’hui, vendredi 31 mars, son dernier jour au sein de l’entreprise qu’il a fondée. Dans un communiqué adressé à Polygon, le réseau social a confié, « Palmer va vraiment nous manquer. Son héritage va au-delà d’Oculus. Son esprit inventif a aidé à kickstarter la révolution VR et à construire un marché. Nous sommes reconnaissants pour tout ce qu’il a fait pour Oculus et la réalité virtuelle, et nous lui souhaitons le meilleur. » Un peu trop gentil pour être vrai ?
Au revoir président ?
Car Palmer Luckey est passé du jeune premier révolutionnaire ne manquant pas d’idées à l’homme aux casseroles qui fait beaucoup jaser. Nous pensons par exemple à sa participation à un groupe pro-Trump ayant eu pour but de désamorcer la campagne d’Hillary Clinton sur internet. Une activité politique beaucoup trop affirmée et engagée pour le chef de file de l’Oculus Rift, qui a vu son image s’égrener de jour en jour. Peut-être que son départ soudain mais attendu est lié à cette descente aux enfers, qui s’est accentué par la perte du procès contre Zenimax, accusant alors Luckey d’avoir violé un accord de confidentialité. Une affaire judiciaire qui coûte 500 millions de dollars à Facebook et qui ne doit pas aider Palmer Luckey dans ses relations avec le géant et sur le rôle qu’il aurait pu avoir depuis le rachat.
À son dossier s’ajoutent l’acquisition de Facebook elle-même, datée de mars 2014 et considérée comme une trahison par les fans, ou encore le prix de lancement de l’Oculus Rift, très élevé alors qu’il avait toujours clamé haut et fort que son casque serait accessible. Depuis plusieurs mois, on n’entendait plus trop parler de Palmer Luckey et son absence à la conférence annuelle Oculus Connect 3, datant d’octobre dernier, avait mis de l’huile sur le feu. L’incendie est désormais éteint mais une part d’ombre demeure : départ volontaire ou licenciement ?
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