Inquiet de la montée en puissance de Twitter, qui séduit de plus en plus de jeunes, Facebook élabore sa riposte. Le réseau social américain songe à s'inspirer de l'un des traits du site de microblogging, en reprenant à son compte le principe des hashtags.

Facebook est-il en train de devenir ringard ? Si les études sur le sujet ne permettent pas encore de constater un vrai désamour entre le réseau social américain et les adolescents, le désintérêt semble avoir gagné de nombreux jeunes. Ces derniers passent en effet un temps de plus en plus important sur d'autres plateformes sociales, à commencer par Twitter et Instagram.

Les causes de cette lassitude sont multiples. Il est certain que la présence croissante des adultes sur Facebook, et plus précisément des parents, est l'un des principaux facteurs qui pousse les mineurs à aller voir ailleurs, là où ils n'auront pas de compte à rendre à leurs parents. La complexité de Facebook est sans doute un autre facteur probable, en comparaison de l'extrême simplicité de ses rivaux.

Fort logiquement, le site communautaire cherche à rester dans le coup. Afin de ne pas apparaître comme un service désuet, il a procédé au début du mois à une refonte graphique de son interface. Si celle-ci n'est pas encore déployée, de nombreuses captures ont été diffusées. Mais il faudra sans doute plus qu'un habillage soigné pour retenir les jeunes et rester attractif. Le Graph Search pourrait y contribuer.

Selon le Wall Street Journal, Facebook est en train de plancher sur l'intégration de mots-clés (hashtags ou, plus exactement, mots-dièse). L'idée ? En cliquant sur l'un de ces marqueurs, l'usager pourrait regrouper l'ensemble des publications en rapport. Or, l'utilisation du croisillon # pour désigner la présence d'un hashtag est l'un des traits caractéristiques de Twitter.

La mise en place des mots-clés dans Twitter n'est pas pour tout de suite, selon le quotidien américain. Facebook ne devrait en tout pas pas trop tarder à décider ou non de les implanter, car le site sait plus que quiconque que les effets de mode sur le web peuvent très vite condamner un service. Friendster, MySpace ou Yahoo peuvent en témoigner.

Interrogé, un porte-parole du site a balayé ces rumeurs en refusant de les commenter.

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