Elon Musk voit les choses en grand. Pour concrétiser ses desseins dans l’automobile, l’entrepreneur américain compte s’appuyer sur un réseau de « mégausines », que l’on appelle les gigafactories, pour fabriquer les pièces de ses voitures électroniques (et un jour totalement autonomes). En début d’année, on avait appris que sa société, le constructeur automobile Tesla, comptait en avoir cinq en tout.
Cette perspective est aujourd’hui dépassée. Des récentes déclarations de l’homme d’affaires, rapportées par Electrek, indiquent en effet que la compagnie projette de s’appuyer non pas sur cinq mais six gigafactories. Et d’ici la fin de l’année, Elon Musk dévoilera leur emplacement géographique : certaines devraient être situées aux États-Unis, mais d’autres sont attendues en Asie et en Europe.
À l’heure actuelle, Tesla s’appuie sur deux gigafactories.
La première, toujours en chantier, est localisée au Nevada. Sa mission est de produire des batteries électriques et des groupes motopropulseurs tandis que les chaînes d’assemblage de son seul site de production du groupe, basé à Fremont, dans l’État de Californie, se charge d’assembler les Model S et Model X de la marque. Elle devrait être pleinement opérationnelle cette année.
La deuxième gigafactory est située à Buffalo, dans l’État de New York. Il s’agit en fait d’une usine solaire chargée de fabriquer des composants photovoltaïques. Mise sur pied avec le concours de Panasonic, avec qui Tesla a passé des contrats industriels sur le long terme, elle devra être capable de produire chaque année assez de pièces pour générer l’équivalent d’un gigawatt. Elle sera fin prête en 2019.
Jusqu’à six mégausines ?
Mais d’autres mégausines doivent prochainement sortir de terre : en début d’année, les gigafactories 3, 4 et 5 ont été brièvement mentionnées dans un document financier. Puis, deux mois plus tard, la sixième a été évoquée très rapidement par Elon Musk fin avril au cours d’un entretien accordé pendant une conférence TED. Reste maintenant à savoir où ces installations seront construites.
Sur ces quatre usines Tesla, au moins une sera localisée en Europe. Évidemment, La France entend être choisie par le constructeur automobile. On a d’ailleurs vu deux membres éminents du gouvernement, Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et Michel Sapin, en charge de l’économie et des finances, envoyé des messages à l’industriel pour qu’il choisisse l’Hexagone.
L’emplacement des trois autres reste un mystère même si plusieurs pistes sont évoquées : outre les États-Unis (Elon Musk n’ignore pas que Donald Trump a axé une partie de sa campagne sur la réindustrialisation et qu’il peut être politiquement judicieux d’en positionner au moins une au pays), des pays comme le Japon et la Chine font partie des pays ayant des chances d’être retenus.
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