Uber vient de procéder à un grand ménage dans ses propres rangs, en se séparant d’une vingtaine d’employés qui ont fait l’objet de plaintes pour harcèlement au travail. Au sein de la startup californienne, les craintes pour l’avenir ne concernent pas que les salariés : Travis Kalanick, le CEO de l’entreprise, est lui aussi dans une situation incertaine.
Accusée de sexisme, l’entreprise s’est lancée dans une enquête interne menée par Eric Holder, l’ancien procureur général des États-Unis sous l’administration Obama. Selon les informations du Guardian, Uber indique avoir adopté une série de recommandations sur la base de cette enquête, sans préciser quel était l’avenir envisagé pour son CEO.
Les recommandations des juristes adoptées par Uber
Un porte-parole de l’entreprise a confirmé que le conseil d’administration d’Uber avait rencontré Eric Holder et Tammy Albarrán, tous deux membres du cabinet d’avocats Convington & Burling LP. Les membres du conseil d’administration ont voté à l’unanimité pour adopter toutes les recommandations des juristes, qui devraient être communiquées le mardi 13 juin 2017 aux employés d’Uber.
Uber n’a pas commenté la rumeur de mise à l’écart de son CEO
Les autres mesures prises par le conseil d’administration n’ont fait l’objet d’aucune déclaration. Pour l’instant, Uber n’a pas confirmé que l’avenir de Travis Kalanick avait fait partie des discussions. Le 11 juin, Reuters a néanmoins indiqué qu’Uber songeait à adopter une mise à l’écart provisoire de son directeur général.
Travis Kalanick s’était retrouvé personnellement impliqué dans des affaires qui ont entaché le blason de son entreprise. En mars 2017, il avait été filmé en train de s’en prendre à un chauffeur, avant d’admettre avoir besoin d’un numéro deux pour l’aider à prendre les décisions clés et à redorer l’image d’Uber.
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