Faraday Future est passée en quelques mois de compagnie mystérieuse à compagnie sur-vendue pour finir en compagnie pointée du doigt pour ses magouilles financières teintées de marketing. Aujourd’hui, c’est surtout une compagnie qui, possédée majoritairement par LeEco, risque de mettre la clef sous la porte.
Les ambitions de Faraday Future étaient énormes : à sa création, la société chinoise s’imaginait en Tesla-killer et dévoilait coup sur coup le projet de construire une usine américaine à 1 milliard de dollars dans le Nevada pour assembler ses véhicules et une voiture électrique des superlatifs, censée ringardiser les Model S. À croire que l’entreprise a volé un peu trop près du soleil : aujourd’hui, la voiture ressemble à un mythe qui ne roulera jamais avec un propriétaire au volant et la société revoit ses plans à la baisse.
LeEco voulait en effet en faire sa vitrine technologique, mais le géant chinois souffre énormément en ce moment : la semaine passée, nous apprenions par exemple que ses actifs avaient été gelés par le gouvernement chinois car l’entreprise ne pouvait plus rembourser ses dettes.
Du côté de Faraday Future, on joue pourtant la carte de l’optimisme : la vision de l’entreprise reste et elle cherche aujourd’hui à diversifier ses investisseurs au-delà du seul portefeuille de l’incroyable Jia Yueting dont nous faisions le portrait en début de mois. Des anciens dirigeants lui reprochent d’ailleurs ses extravagances financières : il aurait grillé du cash dans des opérations inutiles, comme des vidéos fake pour sur-vendre la voiture FF91.
L’abandon, au moins provisoire, de la construction de l’usine qui devait employer 13 000 personnes est un coup dur pour le Nevada qui misait sur sa construction pour dynamiser le secteur.
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