Alors que le jeu vidéo rime très souvent avec croissance, il a apparemment déjà atteint son apogée sur Kickstarter. ICO Partners a dressé un portrait chiffré de la plateforme de crowfunding (financement participatif) et il indique deux tendances claires : les jeux vidéo stagnent tandis que leurs homologue de plateau explosent dans des proportions assez élevées. Ce qui ne veut en aucun cas dire que des projets vidéoludiques n’ont plus leur chance via ce biais.
Les jeux de plateau gravissent des montagnes
Durant le premier semestre de l’année 2017, la catégorie jeux vidéo de Kickstarter a donc engrangé 9 419 407 $. C’est plus que la même période en 2016 (7 995 808 $) mais beaucoup moins qu’en 2015 (19 979 744 $) ou encore 2013 (28 012 003 $). Il y a peut-être une histoire de cycle là-dedans mais ICO Partners tire quand même quelques enseignements.
Premièrement, le nombre de jeux financés demeure stable (une trentaine chaque mois). Deuxièmement, les projets levant entre 100 000 et 500 000 $ sont en croissance. « Il semblerait que ça soit un spectre de financement plus accessible qu’avant, et c’est peut-être là que Kickstarter peut croître dans la sous-catégorie » note Thomas Bidaux. Autrement dit : les titres les plus gourmands ont et auront moins de chance d’accoucher d’une campagne réussie.
Du côté des jeux de plateau, tout va pour le mieux avec 69 765 251 $ levés entre janvier et juin, soit une hausse de 40 % ! « Le nombre d’échecs est stable, ce qui veut dire que le ratio de succès augmente fortement (62 % des projets ont été fondés durant la première moitié de 2017) » indique ICO Partners. En tout, 957 jeux de plateau sont parvenus à une campagne aboutie, pour 581 échecs. Et la tendance ne semble pas vouloir s’inverser.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.