Orkut tire sa révérence. Comme prévu, Google a désactivé ce mardi l'accès au réseau social. Il n'est désormais plus possible de se connecter à son compte, mais les usagers peuvent encore récupérer leurs données personnelles en passant par le service Takeout. L'outil fonctionnera jusqu'au mois de septembre 2016. Au-delà de cette date, l'export des photos et des messages cessera.
La fermeture d'Orkut a été annoncée cet été. Si cette nouvelle est passée comme une lettre à la poste en Occident, elle a été très mal accueillie au Brésil. Ce pays est en effet l'un des rares à avoir été véritablement séduit par le site communautaire. Signe de l'importance d'Orkut, une pétition publiée sur Avaaz et signée par plus de 88 000 personnes a tenté de convaincre Google de revenir sur sa décision.
Lancé en 2004, Orkut était le premier vrai réseau social de Google. Dans les années qui ont suivi, la firme de Mountain View a lancé d'autres projets du même acabit (comme Wave et Buzz) sans toutefois trouver la recette idéale pour attirer les internautes. Sa dernière tentative, baptisée Google+ et lancée en 2011, est indéniablement sa plus franche réussite.
Au faîte de sa gloire, Orkut a rassemblé plusieurs dizaines de millions d'internautes. Le site était encore fréquenté en 2014 par nombre d'usagers, malgré l'omniprésence de Facebook et la montée en puissance de Google+.
S'il n'est désormais plus possible de se connecter à Orkut, il est toujours possible de consulter son contenu en lecture seule. Les pages du réseau social sont en effet accessibles, permettant à chacun de lire les messages qui ont été postés publiquement par les internautes. Cette initiative vise à "préserver la mémoire d'Orkut", explique Google.
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