Difficile de croire à un hasard de calendrier. Alors que l'on apprenait en milieu de semaine la signature d'un accord entre Google et le Sri Lanka pour déployer des ballons stratosphériques qui serviront à fournir un accès à Internet sur l'ensemble de l'île, le fondateur de Facebook – Mark Zuckerberg – a annoncé peu de temps après l'achèvement de la construction de son tout premier drone Aquila.
Comme la firme de Mountain View et ses ballons atmosphériques (projet Loon), le réseau social veut lui aussi participer au mouvement qui vise à développer des solutions pour que des régions du monde dépourvues des bonnes infrastructures puissent quand même accéder à Internet. Et pour le site américain, la solution passe par un drone en forme d'aile volante, baptisé Aquila.
Posted by Mark Zuckerberg on Thursday, July 30, 2015
À la suite d'un test mené au Royaume-Uni ce printemps, on savait déjà que cet aéronef affichait des propriétés impressionnantes : son envergure dépasse en effet celle d'un Boeing (qui peut atteindre jusqu'à 35,79 mètres), tandis que sa masse ne dépasse pas celle d'une voiture (mais de quel genre d'automobile parle-t-on ? D'une Twingo maigrichonne ou d'un Hummer imposant ?).
Selon Mark Zuckerberg, le drone Aquila a d'ores et déjà des performances similaires aux drones HALE (Haute Altitude Longue Endurance). Il peut se maintenir plusieurs mois à très haute altitude (contrairement à quelques jours pour les ballons de Google) et pourra communiquer avec d'autres drones Aquila avec un laser optique capable de transférer des données à 10 Go par seconde.
"C'est dix fois plus rapide que n'importe quel système et [le laser] peut se connecter avec précision avec un point de la taille d'une pièce de 10 centimes à 16 kilomètres de là", explique Mark Zuckerberg, qui ajoute que ce type d'aéronef se sert de l'énergie solaire pour fonctionner.
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