Maxime Lombardini était auditionné par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, mardi 4 avril, audition qu’il est possible de revoir en vidéo. Au cours de cet échange entre les parlementaires et le directeur général d’Iliad, la maison mère de l’opérateur Free, il a bien sûr été question de nombreux sujets relatifs à l’univers des télécommunications.
Naturellement, la prochaine génération pour la téléphonie mobile, la fameuse 5G, a fait partie des thématiques qui ont été abordées par les députés. Rien d’étonnant, car celle-ci se profile à l’horizon : on estime qu’elle commencera à être disponible en Europe, dans au moins une grande ville par pays en 2020, selon la feuille de route des ministres chargés des télécommunications.
Et comme de bien entendu, Free Mobile sera, comme ses principaux concurrents, sur la ligne de départ pour vendre des forfaits téléphoniques compatibles. Maxime Lombardini a confié que son groupe « se prépare à la 5G même si elle n’est pas totalement normalisée et que les fréquences ne sont pas encore toutes attribuées ». Cela étant dit, l’entreprise est en train d’articuler sa stratégie pour un lancement en 2020.
2020 est l’année de référence retenue par SFR et Orange pour la 5G, même si dans le cas de l’opérateur historique, il est question de la proposer en France dès 2019, même de façon anecdotique.
Comme le pointe FrAndroid, Free Mobile s’était lancé dans le segment de la 4G avec un retard notable par rapport à ses rivaux. Ce n’était certes pas vraiment grave à l’époque — l’étendue du réseau 4G était très limitée et tout le monde n’était pas doté pas d’un mobile compatible avec cette norme (il en faudra aussi un pour profiter de la 5G) — mais cela se voit et peut envoyer un signal défavorable.
S’il était compréhensible que Free Mobile ne se rue pas sur la 4G à ce moment-là — après tout, il venait tout juste de se lancer dans le marché de la téléphonie mobile –, 2013 n’est pas 2020. L’excuse de la jeunesse pour justifier un retard dans le lancement d’une offre 5G ne passera plus. Cela étant dit, il apparaît que Free Mobile sera prêt au même rythme que ses principaux rivaux.
Préparation en vue de la 5G
En prévision de l’arrivée de la 5G, le régulateur des télécommunications a annoncé l’été dernier une réorganisation des fréquences pour laisser une plage relativement importante à l’ultra haut débit mobile (section 3,4 à 3,8 GHz). Par ailleurs, en début d’année, la mise en place d’une dizaine de sites pilotes en 2018 et 2019 a été annoncée. Orange et Bouygues Telecom ont obtenu un feu vert pour tester la 5G dans certaines villes.
Selon le calendrier de l’Union européenne, le déploiement principal de la 5G s’étalonnera de 2018 à 2025. À cette date, l’Union européenne sera une « société du gigabit », selon les termes de la feuille de route établie par les ministres des télécommunications. En clair, cela veut dire que la 5G sera proposée au moins dans les grandes villes et le long des principaux axes de transport. Le monde rural attendra.
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