Vous ne connaissez peut-être pas Voodoo, mais vous avez sans doute déjà joué à l’un des jeux qu’elle a accompagnés, créés ou édités. La startup française, basée à Paris, a fait énormément de chemin depuis sa création en 2013. Elle est passée maître dans l’art de repérer les applications les plus susceptibles d’être rentabilisées très vite, fournissant aux studios qui en sont à l’origine un appui non négligeable et un soutien donnant-donnant. Sa réussite est telle qu’elle a tapé dans l’œil de la banque d’affaires Goldman Sachs. Via son fonds West Street Capital Partners VII, elle est devenue actionnaire de Voodoo avec un investissement de 200 millions de dollars selon les informations de Reuters partagées le 28 mai 2018.
Une levée record
Voodoo a trouvé un business model idéal sur un marché qui ne cesse de croître : il va frapper aux bonnes portes pour dénicher des pépites et appliquer des formules de rentabilisation à la lettre avec le moins de risque possible. En échange, il assure une rétribution minimum aux structures indépendantes, qui peuvent directement soumettre leurs projets — voire plus en cas de succès.
En quelque sorte, ces Français ont uberisé la réussite en free to play, s’imposant comme des intermédiaires entre les studios et… le succès. « Nous souhaitons réunir autour de nous des personnalités autonomes et créatives, ayant l’ambition de donner vie à leurs idées », explique Alexandre Yazdi, fondateur et président de Voodoo, dans un communiqué de presse.
Aujourd’hui, Voodoo rime donc constamment avec gros chiffres : partenariat avec 400 studios dans le monde, 150 millions d’utilisateurs actifs par mois et 300 millions de téléchargements en 2017. Ambitieux et fort de sa première place mondiale sur l’App Store, il espère atteindre le milliard de téléchargements en 2018. Pour sûr, l’arrivée de Goldman Sachs dans son capital, laissant néanmoins aux dirigeants fondateurs le statut d’actionnaires majoritaires, aidera à affirmer sa stratégie « d’hypercroissance ». Les fonds permettront par exemple d’accélérer le développement technologique, de renforcer son positionnement outre-Atlantique et de tenter sa chance sur le marché des applications mobiles et sociales. Un tout autre enjeu qui pourrait rapporter encore plus gros face au rival Ketchapp, propriété d’Ubisoft.
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