Le 7 août 2018, Elon Musk a lâché une véritable bombe sur Twitter. Las de la vision à court terme des investisseurs, il envisage de sortir Tesla de la bourse. Et ce qui apparaissait comme un énième troll a été confirmé dans la foulée par l’entreprise. Ni une ni deux, les spéculateurs — ses ennemis intimes qu’il a récemment moqués avec un mème Hitler — ont répondu en déposant une plainte.
Selon les informations du Point publiées le 11 août 2018, Kalman Isaacs et William Chamberlain, deux traders, se sont tournés vers un tribunal de San Francisco. Ils accusent Elon Musk et Tesla d’un coup de communication qui a servi à gonfler artificiellement le cours de l’action.
La guerre contre les spéculateurs
Kalman Isaacs et William Chamberlain ont un point commun : ils anticipent la chute de Tesla et comptent remplir leur compte en banque grâce à cette prévision et via de la vente à découvert. Cette pratique consiste à parier sur la baisse de l’action et à vendre des titres que l’on ne possède pas encore (on les achète au moment où ils valent moins, ce qui dégage une plus-value).
Mais le fait est que Tesla a vu son cours bondir à 379,57 dollars (+ 11 %) après l’annonce d’Elon Musk. Pour Kalman Isaacs, qui aurait perdu des millions de dollars, il est clair que c’était une opération médiatique pour « détruire les investisseurs ayant vendu à découvert. »
Les deux intéressés n’ont même pas voulu attendre les conclusions de la SEC. Le gendarme de la Bourse se penche actuellement sur la faisabilité du projet d’Elon Musk, qui affirmait avoir sécurisé le financement d’une opération chiffrée à plusieurs dizaines de milliards de dollars. S’il s’avère que le patron de Tesla et son entreprise ont volontairement agi pour gonfler le titre, alors ils risquent des poursuites.
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