Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au numérique, a annoncé la création à venir du Next 40, un indice rassemblant les start-ups françaises les plus prometteuses.

Un nouvel indice pour mettre en avant les startups françaises ? C’est l’un des projets de Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État en charge du Numérique. Mardi 8 janvier, il a précisé son lancement à venir au micro de BFM Business.

Un indice des start-ups prêtes à changer le monde

Il s’agira, a-t-il dit, d’une liste de 40 entreprises de la French Tech, un label créé pour désigner les startups tricolores. Le chiffre n’est pas choisi au hasard : il fait évidemment penser au CAC40, cet indice qui reflète globalement la valorisation boursière des plus grandes entreprises françaises.

Mais pour Next 40, il ne s’agira pas de prendre en compte des données financières. Les startups seront choisies en fonction de leur potentiel à changer les choses dans le monde, par un jury indépendant. « Ce sera un indice des 40 startups dont on considère qu’elles ont le plus fort potentiel de développement économique et d’impact sur la planète et sur les humains », a précisé Mounir Mahjoubi. Les détails de cette sélection restent pour l’instant à être définis.

Les 40 start-ups les plus prometteuses seront "récompensées". // Source : WOCinTech

Les 40 start-ups les plus prometteuses seront "récompensées".

Source : WOCinTech

Le secrétaire d’État au Numérique avait déjà évoqué cette idée, notamment lors du salon VivaTech qui avait eu lieu à Paris au mois de mai. Il a profité de l’ouverture du CES, un salon américain dédié aux innovations technologiques qui a débuté dimanche 6 janvier, pour revenir dessus.

300 startups françaises au CES de Las Vegas

Cette année, un peu plus de 400 entreprises ont participé au CES. Parmi elles, il y a 300 startups, ce qui fait de la France la 2ème délégation étrangère en la matière, juste derrière la Chine. Mounir Mahjoubi ne s’y est pas rendu du fait, explique-t-il, de l’actualité en France. Il a malgré tout félicité ces jeunes pousses qui étaient venues en 2018 au CES pour « apprendre » et qui y reviennent en 2019 pour « vendre ».

« La French tech, ce sont des boîtes qui ont de l’impact et qui sont viables, s’est-il réjouit. Aujourd’hui on a des boîtes qui décollent, des startups qui deviennent des ETI [entreprises de taille intermédiaire], on a des startups qui créent des filiales à travers le monde et surtout, on a des filiales qui changent le monde. »

On ignore pour le moment quand sera lancé Next 40, et quelles seront les conditions pour postuler si nécessaire.

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