Ça chauffe pour Iliad. L’Autorité des marchés financiers examine en ce moment l’éventualité d’une sanction financière à l’encontre de la maison-mère de Free. Elle pourrait atteindre un demi-million d’euros. En cause ? Un défaut de notification à l’autorité administrative indépendante quand le groupe avait pour projet de se déployer aux États-Unis, il y a cinq ans.
Iliad aurait trop tardé à communiquer ses intentions à l’institution financière vis-à-vis de l’opérateur américain T-Mobile. À l’époque, des tractations avaient eu lieu avec Deutsche Telekom, alors propriétaire de la compagnie, sans succès. Aujourd’hui encore, T-Mobile est une filiale du groupe allemand, mais un projet de fusion avec Sprint, un autre opérateur, est en cours depuis 2018.
Iliad conteste les griefs
L’Autorité des marchés financiers a également des reproches à faire à Maxime Lombardini, qui était au moment des faits directeur général et administrateur du groupe Iliad — il est aujourd’hui président du Conseil d’administration, remplacé par Thomas Raynaud. L’AMF considère que Maxime Lombardini n’aurait pas dû céder des actions quelques semaines avant que Free ne dévoile ses intentions. L’intéressé risque une amende d’un million d’euros.
Dans un communiqué de presse, Iliad déclare contester « formellement ces griefs infondés ». Selon Le Monde, Maxime Lombardini a déclaré à l’AMF n’avoir eu accès à aucun élément privilégié au moment de vendre ses titres. De son côté, Iliad a affirmé que personne n’en a profité, qu’il n’y a eu aucun mouvement de marché anormal sur le titre ou aucune rumeur.
Si une sanction est prononcée contre l’une ou les deux parties, l’affaire n’en restera pas nécessairement là : une action en cour d’appel sera autorisée.
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