C’était une réunion importante qui s’est déroulée à Dallas, le 23 mai. Sous l’égide de l’administration américaine de l’aviation civile (FAA), les représentants des autorités de régulation du secteur aérien d’une petite soixantaine de pays ont passé en revue les propositions de correction apportées par Boeing pour fiabiliser le 737 MAX, qui est cloué au sol depuis la mi-mars.
Un rassemblement de grande importance donc pour l’avenir de cet avion, mais dont aucun calendrier précis n’est ressorti : en conséquence, une incertitude plane toujours sur la date à laquelle les compagnies aériennes pourront remettre sur le circuit l leurs appareils. Dans trois semaines, l’interdiction de vol frappant ce modèle d’aéronef entrera dans son troisième mois.
L’Europe décidera de son côté
Sous couvert d’anonymat, des sources consultées par Reuters ont laissé entendre que la FAA pourrait, de son côté, autoriser la reprise des vols intérieurs avec le 737 MAX. Cela, si bien sûr Boeing fournit rapidement toutes les informations au régulateur aérien. Or, cela n’a toujours pas été le cas pour le correctif, alors que celui-ci est censé être finalisé depuis la mi-mai, selon l’avionneur.
Dans un communiqué du 23 mai, le constructeur déclare « qu’une fois que nous aurons répondu aux demandes d’information de la FAA, nous serons prêts à planifier un vol d’essai de certification et à soumettre la documentation finale de certification ». La soumission de la mise à jour du logiciel à la FAA et son test sont deux des critères qui détermineront le retour ou non du 737 MAX dans le ciel.
L’hypothétique feu vert que la FAA adressera aux compagnies aériennes n’aura aucune incidence sur ce que décideront les autres autorités de régulation. Du côté du Vieux Continent, c’est l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) qui devra fixer le moment qui lui paraît opportun pour autoriser la reprise des vols en 737 MAX. En Europe, la suspension est en place depuis le 12 mars.
L’interdiction porte sur les modèles 737-8 MAX et 737-9 MAX et couvre non seulement les vols à l’intérieur de l’Europe mais aussi ceux provenant de pays tiers.
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