Cible d’une amende de 5 milliards de dollars et forcé de procéder à un certain nombre de réaménagements, Facebook n’est pas encore tiré d’affaire. Alors que deux membres de la Commission fédérale du commerce (FTC) auraient voulu aller beaucoup plus loin dans la mise au pas du réseau social, un nouveau front est en train de s’ouvrir contre la société de Mark Zuckerberg.
Cette fois, c’est la stratégie d’acquisition de Facebook qui est scrutée. L’enquête, dont se fait l’écho le Wall Street Journal le 1er août, est là encore pilotée par la FTC. Le rôle de la l’instance fédérale étant de contrôler les pratiques anticoncurrentielles, il s’agit ici de déterminer si certains achats de startups avaient en réalité pour objectif de tuer dans l’œuf tout rival pouvant devenir une menace existentielle.
Snapchat, tbh, Instagram…
D’aucuns considèrent ainsi que la tentative ratée d’acquisition de Snapchat (Facebook aurait mis sur la table 3 milliards de dollars, sans parvenir à convaincre Evan Spiegel de céder sa pépite) visait à neutraliser l’application, très populaire chez les jeunes, alors que Facebook peine à les retenir chez lui. En réaction, Mark Zuckerberg n’a cessé de copier ouvertement les idées les plus appréciées de Snapchat — Stories, filtres déformants… — sur Instagram et sur Facebook, avec grand succès qui plus est.
D’autres acquisitions qui ont pu arriver cette fois à leur terme présentent aussi un profil donnant l’impression que Facebook voulait surtout casser l’élan de certaines applications populaires. C’est le cas de l’application tbh (to be honest), achetée en octobre 2017 puis fermée en juillet 2018, mais aussi de MSQRD, et, bien entendu, Instagram et WhatsApp, même si ces deux derniers sont désormais pleinement ancrés dans la stratégie du site communautaire.
L’enquête en est à une phase préliminaire. La presse américaine précise que la FTC est en contact avec les personnes ayant fondé des entreprises qui ont été acquises par le réseau social.
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