Il n’est pas toujours agréable de souffrir de la conversation d’un voisin dans les transports en commun ; bien sûr cette incommodité ne pouvait se résoudre par une interdiction pure et simple de parler, si ce n’est au chauffeur qui – étrange paradoxe – est peut être le seul à en être demandeur pour égayer son trajet. En revanche, si l’on ne peut se débarrasser d’un voisin trop bruyant que par l’entremise d’écouteurs, il était possible, de manière détournée, de lui clouer le bec une bonne fois pour toute : proscrire le portable (à défaut de proscrire la conversation).

On est généralement pas allé jusque là, la SNCF invitant simplement, par exemple, ses usagers à utiliser des plateformes consacrées pour passer un coup de fil. Mais pour ce qui concerne les lignes aériennes, un silence surnaturel planait. Oui, il y est effectivement interdit d’utiliser une téléphone mobile ; sauf que maintenant que les impasses technologiques ont été résolues, les gouvernements n’ont plus aucune raison d’en garder l’interdiction ?

Aux Etats-Unis, on ne la lève pourtant pas, justifiant cela par l’incommodité causée par un appel mobile. En Europe, on se montre plus raisonnable, et on s’apprête à laisser les compagnies aériennes décider elles-mêmes d’autoriser l’usage du mobile ou non. Il est fort probable que cela donne lieu à des zones d’appel, comme il est d’usage dans les TGV. Mais bon, après tout, la question réside bien plus souvent dans la discrétion des voyageurs ou leur propension à partager leur vie avec un compartiment entier que dans l’établissement d’un code de bonne conduite.

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