L’association Libra, qui encadre le projet de cryptomonnaie proposé par Facebook, perd un autre membre. L’opérateur britannique Vodafone préfère passer à autre chose.

À la fin, Libra ne sera-t-il plus qu’une coquille vide, sans aucun partenaire ? La question n’est pas si absurde que cela au regard de toutes les défections enregistrées par le projet de cryptomonnaie porté par Facebook. La dernière en date est survenue le 21 janvier, avec le départ de Vodafone, une entreprise de télécommunications britannique de tout premier plan.

Ce départ constitue donc un nouveau coup dur pour l’association Libra, qui supervise le projet. Précédemment, des entreprises comme PayPal, Mastercard, Visa, Stripe et eBay avaient déjà quitté le navire, tout comme Booking (un spécialiste de la réservation d’hébergement en ligne) et MercadoLibre (un site argentin évoluant dans le commerce électronique).

Vodafone

Vodafone préfère lui aussi se mettre en retrait. // Source : Vodafone

L’incertitude grandit sur l’avenir de Libra

Cette débandade n’a pas encore complètement achevé l’association Libra, évidemment : ses rangs comptent encore plusieurs entreprises de premier plan, comme Facebook, Iliad (la maison-mère de Free), Spotify, Uber, Lyft et Farfetch (site de mode), ainsi que des sites dédiés aux monnaies électroniques et à la blockchain (Anchorage, BisonTrails, Coinbase, Xapo), cinq sociétés de capital-risque et quatre organisations civiles.

Cependant, le contexte est très défavorable pour Facebook, qui est à l’initiative sur la Libra. Les autorités américaines et européennes se montrent circonspectes : on se souvient de la mise en garde de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances , déclarant qu’il est prêt à en interdire l’usage en Europe. Depuis, Mark Zuckerberg a calmé le jeu et promis que rien ne sortira sans le feu vert des autorités.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !