Disney+ continue de gagner des abonnés depuis son lancement, a confirmé Disney dans ses résultats financiers du deuxième trimestre de 2020, présentés le 5 mai. La plateforme de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) de la multinationale aurait désormais 54,5 millions d’abonnés, soit 4,5 millions de plus qu’il y a un mois.
« Nous sommes très contents de la croissance observée en Europe et en Inde », a commenté Bob Chapek, nouveau CEO de Disney. Fin mars, Disney+ a en effet été lancé au Royaume-Uni, en Allemagne, Italie et Espagne, tandis que la France peut profiter du service de vidéo en streaming depuis le 7 avril.
Malheureusement, les autres activités de Disney, qui se repose beaucoup sur la vente de produits dérivés, la publicité et ses parcs d’attraction, a énormément souffert de la pandémie de coronavirus qui force la moitié de la population mondiale à respecter un confinement strict. Au total, les pertes de l’entreprise sur le dernier trimestre ont été estimées à 1,4 milliard de dollars. Ses revenus ont été divisés par deux.
Disney+ profite de « l’effet lancement »
Pour 6,99 euros par mois, il est possible de créer jusqu’à 7 profils et d’avoir accès à 4 flux simultanés. En France, le catalogue « familial » de Disney+ contient environ 500 films et 150 séries, dont, pour l’instant, peu de productions originales.
Lorsque l’on agrège tous les chiffres communiqués publiquement par Disney depuis l’inauguration de son service le 12 novembre 2019, on observe une croissance nette, qui grandit brusquement après les lancements dans de nouveaux pays — c’est ainsi qu’entre le 28 mars et le 9 avril, Disney+ a pu vanter 16,5 millions d’abonnés supplémentaires, en moins de deux semaines.
Disney+ arrivera au Japon en juin, puis au Portugal, Luxembourg et en Belgique en septembre 2020. « L’Amérique latine suivra d’ici la fin de l’année », a-t-il précisé. Si les résultats de ces six derniers mois se confirment, il y a fort à parier que ces futurs lancements relanceront à nouveau la croissance de nouveaux abonnés de la plateforme, ce qui lui permettra de réaliser une année incroyable. Pour rappel, Disney tablait modestement sur un ratio entre 60 et 90 millions d’abonnés… d’ici 2024. Les projections sont d’ores et déjà dépassées.
« L’un des éléments clés de notre résilience, c’est l’attachement des gens à nos marques, Disney, Pixar et Star Wars (…) Les gens trouvent du réconfort dans ce que l’on crée : un message d’espoir et d’optimisme », a commenté Bob Iger, l’ancien CEO qui reste très proche de Disney.
Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, au vu du catalogue restreint de Disney+ (et surtout, qui se renouvelle très peu pour le moment, en comparaison avec un géant comme Netflix qui n’a pas de stratégie éditoriale fixe), le service de SVOD parvient visiblement à retenir ses abonnés, ou bien à gagner plus de nouveaux clients qu’il n’en perd. Il conviendra de suivre, sur le long terme, comment la plateforme parviendra à maintenir ces consommateurs sur le moyen, voire long terme.
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