La guerre s’installe aussi en Russie. Dans la nuit du 22 au 23 mai, deux drones ont frappé des bâtiments administratifs dans la ville de Belgorod, une agglomération russe proche de la frontière avec l’Ukraine. Le premier appareil aurait explosé contre un bâtiment appartenant au FBS, le service de renseignement russe, le second sur une annexe du ministère de l’Intérieur, provoquant un incendie. Les pompiers et les secours ont été dépêchés. Le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a confirmé l’attaque sur sa chaîne Telegram.
Une nouvelle méthode de sabotage
Le modèle des drones n’est pas précisé, mais ces derniers « auraient lâché un explosif » – selon les témoignages sur Telegram – contre les bâtiments, laissant croire qu’il s’agit de drones de commerce modifié. Une méthode massivement utilisée par l’armée ukrainienne depuis l’invasion totale du pays.
Les drones de tourisme ont une portée d’une dizaine de kilomètres généralement, une vingtaine pour les plus performants. L’attaque aurait donc été perpétrée depuis la ville ou ses abords. Ces opérations créent aussi un état d’anxiété et font évoluer les méthodes des saboteurs. Des résistants biélorusses avaient attaqué des avions russes sur un aéroport militaire de la même manière.
La région de Belgorod est la cible depuis le lundi 22 mai d’une incursion de combattants armés venant d’Ukraine, qui a fait huit blessés. Les militaires se revendiquent du bataillon « Légion liberté pour la Russie », un groupe d’opposant au Kremlin, rattaché à l’Ukraine. Cette opération a forcé le pouvoir russe à décréter un régime antiterroriste et à évacuer les civils pour tenter de repousser cette nouvelle attaque sur son sol.
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