Nouvelle vague de revendications pour la rentrée. Lockbit, le collectif de hackers spécialisé dans le ransomware, a affiché ce 31 août 2023 près d’une trentaine de victimes sur son site darknet. Huit d’entre elles sont françaises, majoritairement des PME. On trouve également la commune de Nieul-sur-Mer, en Charente-Maritime. Contactée par Numerama, la Mairie nous a confirmé avoir subi un acte de cybermalveillance en juillet dernier. La cyberattaque n’a pas perturbé les relations avec les usagers, affirme la commune. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.
Une PME nous a également indiqué avoir été impactée durant cet été. Les hackers ont lancé leur opération la nuit durant un week-end, exfiltrant les données de deux employés. Une rançon a été exigée après l’attaque. L’entreprise, travaillant dans un secteur encore peu numérisé, a pu éviter la catastrophe et a donc continué son activité.
Lockbit menace de dévoiler les données des organisations touchées dans les prochains jours si les rançons ne sont pas versées.
Les hackers dérobent trop de données
À noter que les données sont de moins en moins dévoilées par le collectif de hackers. Les fichiers de l’agence régionale Ile-de-France Nature, également impactée par Lockbit, n’ont toujours pas été divulguées malgré la fin du compte à rebours.
Le média spécialisé MagIT rappelle que Lockbit a un problème de publication des bases de données. Un rapport de Jon DiMaggio, un expert cyber qui a enquêté sur le collectif de hackers, révèle que « LockBit n’est pas en mesure d’héberger et de publier régulièrement de grandes quantités de données sur les victimes par l’intermédiaire de son panneau d’administration, comme il l’a promis à ses partenaires affiliés ».
Lockbit est l’un des groupes de ransomwares les plus prolifiques au monde. Il a connu une importante attention médiatique lorsqu’il a été utilisé pour paralyser l’hôpital de Corbeil-Essonnes le 21 août 2022. Le groupe a récemment revendiqué sa 2000e cyberattaque.
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