Un collectif de cybercriminels prétend avoir dérobé les données du club de basket-ball de Lyon-Villeurbanne.

Un collectif de cybercriminels baptisé NoEscape a revendiqué une cyberattaque le 9 octobre 2023 contre l’ASVEL, le club de basket-ball de Lyon-Villeurbanne, détenu par la star Tony Parker. L’annonce de l’attaque a été repérée par le média spécialisé Cybernews. Les hackers donnent 9 jours, à compter de ce 12 octobre, pour recevoir la rançon exigée auprès du club. Sur leur site darknet, les cybercriminels de NoEscape déclarent avoir dérobé 32 Go de données.

Les fichiers pourraient contenir de nombreuses informations sensibles : pièces d’identité des joueurs, du personnel, documents financiers et contrats. Le club n’a pas réagi à cette revendication pour l’instant.

La revendication de cyberattaque sur le site de NoEscape. // Source : Numerama
La revendication de cyberattaque sur le site de NoEscape. // Source : Numerama

Un nouveau groupe de hackers

NoEscape est un collectif de cybercriminels fraîchement formé. Le groupe aurait commencé son activité en mai 2023, selon un rapport de l’entreprise SentinelOne. NoEscape s’est lancé dans le modèle ransomware-as-service : le logiciel malveillant est géré par une équipe et loué à des pirates affiliées, comme on ferait louer Photoshop, par exemple. Les hackers se chargent d’attaquer les cibles et si cette dernière finit par verser une rançon, les gérants de NoEscape toucheront une commission sur les gains.

Ce nouveau collectif aurait déjà revendiqué une cinquantaine d’attaques réussies en quatre mois. En septembre, une de leurs opérations a été particulièrement médiatisée en Amérique du Nord, après le piratage de la compagnie des eaux en charge des lacs et rivières entre le Canada et les États-Unis. Le groupe a également attaqué un hôpital psychiatrique en Lituanie en août.

Cette rapide « renommée » confirme que le modèle de logiciel loué aux hackers devient un procédé privilégié sur la scène du cybercrime.

une comparateur meilleur gestionnaire mdp numerama

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.