L’armée ukrainienne a diffusé le 6 décembre une attaque d’un drone contre l’un des systèmes les plus récents de défense antiaérienne de la Russie. La vidéo, fournie par la 11ᵉ brigade de la garde nationale, montre le drone foncer contre un camion lance-missiles S-350 Vityaz, spécialisé dans l’acquisition de cibles aériennes. Un second clip, également filmé depuis un drone, révèle l’engin en flamme.
L’appareil utilisé par les militaires ukrainiens serait un « simple » modèle de commerce, mais néanmoins modifié pour transporter une charge explosive. La cible se situait dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, de l’autre côté du fleuve Dniepr. Ces systèmes sont généralement situés derrière la ligne de front et servent à intercepter les missiles dirigés contre les bases situées à l’arrière.
Les batteries anti-aériennes sont onéreuses en raison des technologies qu’elles emportent. Le S-350 est censé être un engin à la pointe dans l’armée russe, avec un déploiement officiel en 2020. Le coût d’un tel appareil serait d’environ 135 millions de dollars (environ 125 millions d’euros) selon le blogueur ukrainien Serhiy Sternenko spécialiste des questions de défense.
Des systèmes militaires menacés par les drones low cost
Il s’agit de la cible la plus chère détruite par des drones FPV (vue subjective) achetés dans le commerce par l’Ukraine. Le précédent « record » de destruction par un drone FPV était la neutralisation d’un système russe de défense antimissile Tor, dont le coût est estimé à 24 millions de dollars.
Les Ukrainiens, comme les Russes, emploient massivement des drones à bas coût pour viser les véhicules et l’arsenal de chaque camp. La perte d’un système anti-aérien devrait inciter l’armée à éloigner leurs batteries de la ligne de front.
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