Qui est en panne, qui ne l’est pas ? Ce 19 juillet 2024, Jean-Luc Mélenchon suggère sur le réseau social X (ex-Twitter) que l’armée française pourrait être vulnérable à la suite de la panne informatique mondiale survenue le même jour, car elle utilise des programmes du groupe américain Microsoft.
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Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, lui a aussitôt répondu sur le réseau social, affirmant que « Le ministère des Armées n’a pas été impacté par cette panne, précisément parce que nous nous préoccupons de notre souveraineté ».
Une mise à jour CrowdStrike est à l’origine de la panne de Microsoft
Rappelons déjà que la panne n’a pas été provoquée par Microsoft, mais par le logiciel de cybersécurité CrowdStrike. Les organismes et entreprises qui utilisent CrowdStrike et Windows, donc Microsoft, sont touchés par une mise à jour erronée qui paralyse les systèmes. Par ailleurs, de nombreux systèmes sont gérés sur des réseaux internet et ne sont donc pas connectés avec le reste du web.
L’armée française a bien signé des contrats avec le groupe américain. Le géant de l’informatique a conclu un partenariat avec le ministère des Armées en France pour la fourniture de solutions de cloud. En 2017, Microsoft a remporté un contrat pour fournir des services de stockage sécurisé (nommé Azure), pour héberger des données et des applications stratégiques du ministère des Armées français.
Or, lors des échanges avec la commission de la défense parlementaire en janvier, il a été conclu que « le rôle de Microsoft se limite à fournir des logiciels. Les infrastructures sur lesquelles [ceux-ci] tournent sont propriété de l’État et les tâches de configuration et d’administration sont assurées entièrement par des personnels étatiques ou des sociétés de confiance de la Base industrielle et technologique de défense ». Les députés demandent néanmoins l’élaboration d’une « feuille de route » visant à « réduire l’empreinte « de ces géants de la tech au sein des Armées.
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