Le premier ministre Gabriel Attal a révélé ce 31 juillet lors d’une conférence de presse que les Jeux olympiques ont été la cible de 68 cyberattaques depuis le début de l’évènement. « Toutes ces cyberattaques, les soixante-huit, dont les deux cyberattaques qui visaient des sites olympiques, ont été détectées dans les temps et ont été déjouées » a-t-il ajouté. Les deux sites ciblés étaient ceux de Bercy et de la Villette, à Paris, pris pour cible le 25 juillet, a précisé Gabriel Attal.
Contacté par Numerama, l’ANSSI, la sentinelle de la cybersécurité des institutions française, répond que : « La plupart des faits signalés concernent des attaques de basse intensité, de type déni de service distribué (ou DDoS), et aucun événement cyber n’a affecté la tenue de la cérémonie d’ouverture ou les premières épreuves de la compétition ».
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information indique que « les deux tentatives d’attaque ayant touché les sites olympiques de Bercy Accor Arena et de la Villette ont notamment pu être bloquées suite à leur détection par les systèmes de supervision mis en place au profit de ces entités à la demande de l’ANSSI ». L’agence de cybersécurité ne précise pas la nature de ces attaques, ni leur potentiel impact.
Des cyberattaques médiatiques contre les Jeux olympiques pour l’instant
Comme prévu, les seules attaques publiques ne sont pour l’instant que des opérations d’hacktivistes destinées à faire du bruit médiatique et sans aucun impact. Sur Telegram, le réseau social favori des Russes, un collectif de hackers ultra-nationalistes russes a revendiqué des attaques par déni de service contre les sites entreprises de ArcelorMittal et de Aquatique show, deux partenaires des JO de Paris.
Les sites étaient à peine inactifs et personne ne l’a probablement remarqué. D’autres revendications de ce type pourraient avoir lieu d’ici la fin de la compétition.
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