60 % des Français ont leur premier smartphone avant l’âge de 13 ans, et 6 % avant leurs 10 ans, selon le cabinet d’études Statista. La découverte d’internet et des réseaux sociaux est encore plus précoce, et s’amorce autour des cinq ans.
Pour permettre à ces enfants de profiter de tous les bienfaits du numérique sans risque, quelques précautions s’imposent. Sensibilisation, outils de contrôle parental, solution de cybersécurité : à chaque âge ses bonnes pratiques.
Moins de 13 ans : fixer des limites pour les protéger
Les enfants commencent à naviguer seuls sur internet vers l’âge de 6 ans. Au programme : du divertissement, ainsi que des applications créatives et éducatives. Si l’intention est louable, un minimum de surveillance s’impose pour éviter les mauvaises surprises. Achats in-app, visionnage de contenus non adaptés, envoi de messages inopinés : tout est envisageable si les restrictions ne sont pas adéquates.
Pour leur accorder plus d’autonomie sans prendre le moindre risque, le plus simple est d’installer un outil de contrôle parental. Gratuites, les solutions de Google et d’Apple sont très pratiques à l’usage et permettent de :
- bloquer l’achat et l’installation d’applications depuis le Play Store et l’App Store ;
- définir les applications et les catégories de site web autorisées ;
- bloquer l’affichage des contenus inadaptés aux enfants ;
- programmer une durée d’utilisation maximale de l’appareil, au-delà de laquelle l’écran s’éteint automatiquement ;
- sélectionner les tranches horaires autorisées.
D’autres solutions comme celle de Bitdefender vont encore plus loin dans la personnalisation.
En fonction du jour de la semaine et de l’heure, les parents peuvent choisir quels services autoriser et quelle durée d’utilisation ne pas dépasser. Et plutôt que d’exclure totalement les recherches internet, l’outil de Bitdefender permet de filtrer intelligemment les résultats sur Google et YouTube, afin que les enfants ne tombent jamais sur des contenus inappropriés.
Pour leur offrir encore plus d’autonomie, l’éditeur a prévu une autre fonctionnalité phare : la « demande express » et en un clic de rallongement du temps d’écran. Une fois reçue, les parents peuvent l’accorder ou la décliner.
De 13 à 16 ans : cap sur les réseaux sociaux
Dès qu’ils atteignent l’âge légal pour accéder aux réseaux sociaux, les adolescents s’empressent de s’y inscrire. Comme le révèle cette récente étude de Statista, deux tiers des adolescents interrogés ont créé leur premier compte de réseau social avant l’âge de 14 ans. Leurs plateformes favorites : Snapchat, Instagram, TikTok. En somme, de l’éphémère et du visuel.
Il est donc essentiel d’accompagner les adolescents dès leur inscription. Identifiants et mots de passe doivent être connus des parents, de façon à pouvoir vérifier « de l’intérieur » que l’adolescent utilise convenablement les réseaux sociaux et ne se mette pas en danger.
Son compte doit impérativement être privé pour limiter son empreinte numérique. N’ayant pas toujours conscience que sur internet, tout reste, y compris les publications qu’ils n’assumeront plus à l’âge adulte, les adolescents sont en effet tentés d’opter pour un profil ouvert.
Réseaux sociaux et popularité allant souvent de pair, les plus jeunes cherchent à multiplier leur nombre d’abonnés. Pour des questions de sécurité et de confidentialité, mieux vaut les limiter à leurs « vrais » amis. Et côté communication, il est primordial de leur rappeler l’importance de ne jamais divulguer d’informations personnelles (identité, coordonnées, nom de l’école), que ce soit dans des posts ou par message privé. Un rappel sur le cyberharcèlement est également le bienvenu.
Pour offrir aux parents plus de sérénité durant cette période clé, Bitdefender propose au sein de sa formule Premium Security Plus un outil de protection optimisé pour les réseaux sociaux. Tout lien malveillant, toute menace en ligne à l’encontre de l’utilisateur et tout accès non autorisé à sa webcam sont automatiquement bloqués.
De 16 à 18 ans : première carte bancaire, premiers achats
Aussi à l’aise soient-ils sur internet, les moins de 18 ans ne sont pas épargnés par les arnaques en ligne. Bien au contraire, dans leur quête d’indépendance, ils sont une cible de choix. La méfiance doit donc être de rigueur, surtout s’ils viennent d’obtenir leur première carte bancaire.
Face à des créateurs de contenus convaincants, la tentation de s’offrir des produits « miracles » est grande. Leur rappeler que certains posts sont sponsorisés par des marques est donc essentiel pour les aider à développer leur sens critique et leur objectivité.
Au-delà des réseaux sociaux, certaines plateformes dédiées à la seconde main et à la vente entre particuliers sont incontournables chez les jeunes. Facebook Market, Vinted, Etsy, ou encore Le Bon Coin sont parmi les plus connues. Peu contrôlées, les annonces ne sont pas toujours conformes : prix surévalué, faux revendeur, articles défectueux et livrés sans garantie. Les offres trop attractives doivent éveiller leurs soupçons.
Les parents peuvent alors insister sur l’importance de :
- ne jamais faire des achats sur un site dont l’URL a été transmise par message (SMS, email, réseaux sociaux) ;
- rechercher sur internet le prix pratiqué par les autres revendeurs ;
- demander des photos complémentaires ;
- échanger en direct avec le particulier vendeur lorsque c’est possible ;
- régler ses achats directement sur la plateforme afin de conserver une trace de la transaction ;
- ne jamais communiquer ses coordonnées bancaires publiquement ou à un particulier.
Pour sécuriser leurs sessions de shopping en ligne, certaines solutions comme celle de Bitdefender sont particulièrement complètes et efficaces. Protection anti-phishing, anti-fraude, anti-publicités et anti-malwares sont au programme pour seulement 89,99 euros par an au lieu de 179,99 euros.
Mieux, son outil additionnel Scamio disponible sur WhatsApp, Messenger et sur n’importe quel navigateur web leur permet de vérifier en un clic si un message ou un site est frauduleux.
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