Vingt morts et 450 blessés ont été signalés ce 18 septembre au Liban après de nouvelles explosions qui ont secoué Beyrouth, la capitale, et d’autres régions du pays. Des talkies-walkies utilisés par le mouvement Hezbollah auraient été piégés, selon les sources sur place.
Les talkies-walkies ont explosé tard dans l’après-midi de mercredi, dans le sud du pays et dans les banlieues sud de la capitale.
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Une des explosions s’est produite lors des funérailles organisées par le Hezbollah pour l’un de leurs membres tués par l’attaque des bipeurs.
Selon les premières images sur les réseaux sociaux, le Hezbollah utilisait un modèle de talkie-walkie en particulier, l’ICOM V82. L’organisation islamiste se servait également d’un modèle spécifique de bipeur, le Gold Apollo, ce qui aurait simplifié le sabotage des appareils.
Des talkies-walkies piégés comme les bipeurs
La veille, le 17 septembre, 12 personnes sont décédées et 3 000 ont été blessées après une explosion synchronisée des bipeurs détenus par le Hezbollah. La planification et le déclenchement d’une attaque de ce type nécessitent de trafiquer les appareils en amont, quelque part sur la chaîne logistique (ou chaîne d’approvisionnement — supply chain, en anglais), avant de les livrer au Hezbollah. Le Wall Street Journal parle d’une cargaison livrée « récemment » à l’organisation islamiste. Les talkies-walkies auraient été fournis au même moment.
Selon l’analyste politique de CNN, Barak Ravid, ces radios personnelles, transmises au Hezbollah, faisaient partie du système de communication d’urgence de la milice, censé être utilisé en cas de guerre avec Israël.
Le gouvernement libanais accuse Israël pour les explosions, condamnant l’attaque comme une « agression criminelle israélienne ».
Un responsable du Hezbollah a déclaré à Reuters que l’explosion des bipeurs est « la plus grande faille de sécurité » à laquelle le groupe avait été confronté en près d’un an de conflit avec Israël.
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