Jusqu’alors réservé aux abonnés Google One, l’outil de surveillance sur le dark web de Google devient gratuit, comme l’a remarqué 01net. Un « Rapport sur le dark web », à savoir un nouvel outil qui scanne les plateformes sur le dark web pour savoir si vos données personnelles peuvent s’y trouver.
Comment fonctionne le « Rapport sur le dark web » de Google
L’idée de cet outil, c’est de vous envoyer une alerte au cas où l’une de vos informations personnelles se retrouve sur le dark web. C’est-à-dire si l’une des plateformes sur lesquelles vous avez un compte se fait pirater et voit sa base de données de compte se retrouver « dans la nature » (en vente sur différentes plateformes de pirates).
Google vous laisse en fait choisir quelles données vous souhaitez faire surveiller :
- Votre adresse Gmail (c’est obligatoire) ;
- Nom ;
- Date de naissance ;
- Adresse ;
- D’autres adresses mail (jusqu’à 10) ;
- Mot de passe ;
- Numéros de téléphone (jusqu’à 3).
Ces informations peuvent être changées à tout moment, tout comme on peut désactiver cette surveillance. Les détails issus de la surveillance seront masqués pour des raisons de confidentialité. En effet, rien n’empêcherait pour une personne malintentionnée de faire surveiller des données personnelles qui ne sont pas les siennes. Si Google donnait davantage d’informations sur ce qui a été trouvé, cela serait dangereux. Google entend
L’outil est disponible uniquement pour les comptes Google personnels : si vous avez un compte Google Workspace ou un compte surpervisés, vous ne pourrez pas l’utiliser.
Comment savoir si ses informations personnelles sont sur le dark web
Tout se passe dans le gestionnaire de compte Google. Dans la rubrique « Sécurité », rendez-vous dans la section « Rapport sur le dark web », puis cliquez sur « Démarrer ».
Vous pourrez alors commencer à configurer votre profil de surveillance directement ici. Cliquez ensuite sur « Démarrer la surveillance ». Google va alors vous demander quelles informations personnelles vous souhaitez garder à l’œil. L’outil vous proposera automatiquement les données de votre compte, mais vous pourrez en rajouter. Cliquez ensuite sur « OK » en bas à droite de l’écran.
Puis, Google va se mettre à scanner dans les bases de données piratées pour savoir si ces informations ont déjà été publiées/vendues sur le dark web. L’outil va alors enfin vous donner son rapport avec le nombre d’occurrences trouvées pour chaque donnée personnelle. Vous pouvez même voir quelles bases de données sont concernées et à chaque fois, quelles données ont pu être divulguées.
À divers endroits, Google rappelle les bonnes pratiques à adopter : changer son mot de passe, avoir un mot de passe différent sur chaque site, utiliser un gestionnaire de mots de passe ou encore activer la double authentification. Autant de bons réflexes à avoir pour éviter de voir ses comptes piratés. Même si attention : si vous ne vous êtes pas fait pirater, il n’est pas forcément nécessaire de changer son mot de passe. Ce sont plutôt vos pratiques en matière de cybersécurité qui sont peut-être à changer.
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