Pour certains, le seul plan pour le 31 est d’ennuyer les autres. Les hacktivistes, des hackers militants pro-russes du groupe Noname057(16) ont mené quelques attaques, sans grand impact, ce 31 décembre, contre plusieurs sites municipaux. Seul le site de la ville de Nice est resté indisponible ce matin.
Le maire, Christian Estrosi, s’est exprimé sur le réseau social X, (ex Twitter), signalant qu’il avait saisi l’ANSSI.
Quelques sites pouvaient encore être au ralenti comme celui de la ville de Pau. Les hackers ont également ciblé les plateformes municipales de Marseille, Montpellier, Tarbes et Nîmes. Toutes ont très rapidement retrouvé leur fonctionnalité.
Le groupe ultranationaliste Noname057(16) cible généralement tous les pays désignés comme ennemis de la Russie.
Des cyberattaques russes symboliques et sans dégâts
Ces opérations ne servent qu’à harceler les cibles. Les données et toute l’infrastructure du réseau sont en sécurité, seule la page d’accueil du site, la « façade », est en panne durant quelques minutes, parfois quelques heures.
Cette méthode, appelée attaque par déni de service (DDoS), consiste à lancer des vagues de connexion dirigées simultanément vers un site précis. Si le nombre de requêtes est suffisamment élevé, le serveur n’est plus en mesure de les traiter, et la plateforme visée s’éteint, le temps de se relancer. Ce type d’attaque est certes embêtant, mais l’impact est très limité et passe souvent inaperçu. Néanmoins, un site en panne, c’est probablement assez pour que les hacktivistes sabrent le champagne ce soir.
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