Cyberguerre est le partenaire média du FIC, le Forum International de la Cybersécurité. Dans ce cadre, nous publions certaines des interviews qui sont réalisées sur le salon par des journalistes du FIC.
Quand il s’agit de la sécurité des infrastructures des administrations et des ministères, L’ANSSI veille au grain. L’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information possède désormais une certaine expérience de la chose, que ce soit en termes de dispositifs d’analyse des flux de données, mais aussi de collecte des traces. « Il faut du carburant pour alimenter ces outils, précise Guillaume Poupard. On ne détecte pas une attaque par magie. Il convient donc de connaître les signatures d’attaques, ce qui suppose un important travail de collecte de traces ». Afin de mieux protéger les infrastructures, l’ANSSI peut depuis peu de temps « intervenir directement chez un hébergeur, par exemple, non pour collecter des données, mais pour nous assurer qu’un attaquant n’utilise pas ce serveur pour des actes malveillants ».
Une qualification nationale pour mieux protéger les entreprises françaises
L’ANSSI ne peut toutefois pas protéger l’ensemble des infrastructures françaises ni toutes les entreprises de France. Ce qui explique pourquoi depuis quelques semaines a été lancé une qualification nationale. Des partenaires privés ont et seront nommés et qualifiés par l’ANSSI afin d’être reconnu comme des acteurs fiables dans le domaine de la cybersécurité. « Le FIC 2019 a été l’occasion d’annoncer les trois premiers prestataires de détection d’incidents de sécurité qualifiés par l’ANSSI : Orange, Sopra Steria et Sogeti. D’autres arriveront prochainement, car nous disposons en France d’un véritable écosystème industriel capable de s’acquitter de ces tâches ».
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