Force est de constater que le marché du screener est en hausse depuis maintenant quelques années. Il est de plus en plus facile de se procurer une copie de plus ou moins bonne qualité dans les deux jours qui suivent la sortie d’un film au cinéma, voire parfois même dans la semaine qui précède. Certains groupes de renommées plus ou moins grandes réussissent à enregistrer ces films le plus souvent avec une source pour malentendant afin de pallier au problème des nuisances sonores. Avec un retraitement numérique de l’image, ils réussissent à rendre la copie d’une qualité équivalente à nos vieilles VHS.
La MPAA ne peut évidemment voir cela que d’un oeil rouge. Après avoir amorcer la lutte contre les screeners DVD, lutter contre les piratages aux séances de première à l’aide de capteurs infrarouges, l’association s’attaque donc désormais directement aux salles de cinéma et plus particulièrement à l’image projetée.
Un système théorique recherché par Kodak, appelé cap code, ajoute des points à l’écran de couleur rouge ou brune, flashant rapidement dans les zones claires de l’image. Le phénomène en théorie invisible ou peu visible à l’oeil nu doit devenir très troublant une fois filmé en salle par l’intermédiaire d’une caméra. « Petit » problème, il semblerait que cela ne soit pas du tout le cas, et que l’effet de distraction engendré serait plutôt perturbant (films interdits aux épileptiques…, ndrlc). C’est du moins ce qu’a remarqué Kyle, de Hard[OCP] en allant visionner ce week end le dernier film de Tarantino, Kill Bill. Il est encore une fois décevant de voir que pour lutter contre un phénomène dont on sait qu’il n’est à l’origine que d’un faible pourcentage des copies pirates (même si il est en plein essor), il faille nuire au consommateur final. Après les CD audio illisibles, voici les films tachés…
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