Encore un nouveau venu dans la production musicale communautaire en France. Après MyMajorCompany, Spidart, NoMajorMusik, ou ProduceMyLive, voici AkaMusic. Comme ses aînés, Akamusic propose aux internautes de miser de l’argent sur des artistes prometteurs, qui pourraient vendre assez de disques à l’avenir pour rentabiliser l’investissement (voir notre dossier sur les labels communautaires). L’argent récolté est utilisé pour produire un disque, dont les recettes sont ensuite partagées entre l’artiste, la plateforme et les internautes investisseurs.

Contrairement à MyMajorCompany (MMC), qui reste le site du genre le plus avancé jusqu’à présent avec cinq artistes déjà signés (et bientôt un sixième), Akamusic ne pré-sélectionne pas les artistes sur lesquels les internautes peuvent investir. « Nous ne sélectionnons pas les artistes à l’entrée car nous pensons que ce n’est pas à nous mais à la communauté de décider si oui ou non un artiste doit être produit« , nous explique Grégory Goemaere, le fondateur de la plateforme. Mais le risque, avec une telle posture, est de voir les sommes se répartir entre une infinités d’artistes, qui n’atteindront jamais le palier requis pour la production.

Les artistes peuvent choisir de produire un single avec 15.000 € collectés, ou un album avec 50.000 €. A titre de comparaison, MMC exige 70.000 euros pour un album, Spidart 50.000 €, et NoMajorMusik 3.000 € pour un single.

La plateforme, lancée discrètement depuis quelques mois, annonce que trois artistes ont déjà atteint leur palier : V.O. Kal (hip hop), Alice (pop) et Fleen (pop rock).

La plateforme reverse 40 % des revenus nets à l’artiste, 40 % aux producteurs/investisseurs, et garde les 20 % restants. Mais attention, vous ne toucherez que sur les ventes de disques, le secteur le plus en crise de l’industrie musicale. Rien n’est encore prévu pour les revenus hors-disques (tournées, merchandising, licensing…), qui sont pourtant en plein boom. Dommage.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !