Le président du groupe Iliad Xavier Niel a précisé mercredi dans une interview à Lepoint.fr ses ambitions en matière de téléphonie mobile. « Nous pourrions réduire de mille euros par an la facture d’un foyer ayant trois forfaits« , a réitéré le fondateur de Free, qui a apporté une précision supplémentaire : « Cela revient à diviser par deux la facture de téléphonie mobile« .
Reprenant notre calculatrice en main, nous en déduisons donc que Free base en fait son calcul sur un forfait moyen de 55 euros, et non sur le revenu moyen par abonné généré par les opérateurs. En divisant le forfait par deux, Free Mobile compte donc proposer des forfaits entre 25 et 30 euros… ce qui semble beaucoup plus réalistes que les premiers chiffres calculés. Pour ce prix, les abonnés devraient avoir droit à des abonnements illimités. « Avec une gestion plus saine et en se contentant de marges inférieures, nous pouvons le faire« , assure le PDG.
C’est d’autant plus réaliste que Free ne mise plus sur une mise en place qu’en 2011… « dans un scénario idéal« . D’ici là, Free devra réussir à obtenir la licence 3G qui semble lui échapper.
A ce propos, Xavier Niel n’hésite plus à pointer du doigt les responsables du retard pris dans la conclusion du dossier, actuellement de retour dans les mains de l’Arcep, qui doit se prononcer fin septembre. « Les trois ou quatre opposants (à l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile, ndlr) sont les actionnaires des opérateurs mobiles et leurs proches, politiques y compris« , accuse Niel.
« Alors si pour le bien-être de quelques-uns il y a une perte de pouvoir d’achat de 63 millions de Français, c’est un choix politique« , prévient le poil à gratter des télécoms, qui vise à mot couverts Nicolas Sarkozy.
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