Selon nos confrères de PC INpact, le Conseil d’Etat aurait choisir d’unifier quatre procédures entamées à l’encontre de la décision de la commission copie privée du 9 juillet 2007, qui avait abouti à la taxation des clés USB, cartes mémoire, et disques durs externes. Cette décision, logique au regard des règles procédurales, permet de combiner les actions menées parallèlement par le marchand en ligne Rue Du Commerce (qui s’estime victime du marché gris), les associations de consommateurs UFC-Que Choisir et CLCV, le syndicat d’industriels Simavelec, et le syndicat de l’industrie des technologies de l’information.
Les plaignants demandent au Conseil d’Etat d’appliquer sa jurisprudence en sanctionnant la décision du 9 juillet 2007 de la même décision que celle prise par le Conseil au début de l’été contre la décision du 20 juillet 2006 portant sur l’extension de la rémunération pour copie privée aux baladeurs et enregistreurs de salon.
Ils avancent cependant différents arguments. Rue du Commerce considère que la taxation des disques externes est, en l’absence d’harmonisation entre les Etats membres, contraire aux règles européennes en matière de libre concurrence. Il pointe également le manque de représentativité et d’objectivité de la Commission, actuellement en cours de rénovation.
Le Simavelec, pour sa part, veut que la nature fiscale de la rémunération pour copie privée soit reconnue comme telle, ce qui aurait de multiples conséquences (contrôle parlementaire, non affectation, validation européenne…).
Enfin l’UFC que Choisir et CLCV accusent le montant de la rémunération pour copie privée d’être basé sur les pratiques de téléchargement qui sont sanctionnées par la loi. Or, rappellent les deux associations, on ne peut taxer d’une main ce que l’on condamne de l’autre.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !